A la fin de l’année dernière, une défaillance du système de refroidissement du du vaisseau spatial russe Soyouz MS-22 (qui avait transporté deux cosmonautes et un astronaute en orbite) avait suscité une certaine appréhension quant à la sécurité de la rentrée dans l’atmosphère. Les équipages à bord du Station spatiale internationale étaient sûrs, mais il n’était pas clair si le vaisseau spatial serait capable de rentrer correctement avec des marges de sécurité acceptables pour les personnes à bord.
Après une analyse minutieuse par Roscosmos (avec l’aide de la NASA) avait décidé que, pour éviter d’autres risques, Frank Rubio (NASA), Sergey Prokopyev (Roscosmos) et Dmitri Petelin (Roscosmos) utiliserait le vaisseau spatial Soyouz MS-23 pour retourner sur Terre. Ce dernier rejoindra l’ISS de manière automatisée tout en transportant de nouvelles fournitures et expériences scientifiques. Ces derniers jours, cependant, quelque chose d’encore plus inquiétant s’est produit. Le site Le vaisseau spatial Progress MS-21 a subi une défaillance similaire à celle de Soyouz MS-22, ouvrant de nouveaux scénarios.
Le vaisseau spatial Progress MS-21 et la Station spatiale internationale
Selon des rapports antérieurs, les dommages au système de refroidissement du Soyouz MS-22 aurait été liée à une micrométéorite. Avec l’échec de la Progress MS-21 situé dans une zone similaire et à un système similaire (selon les premières analyses) la question devient plus complexe car elle rend le motif de la météorite plus improbable et celui des problèmes de production plus probable.
Au départ, seul un communiqué avait été publié au sujet d’une fuite de pression à l’intérieur de l’ISS, identifiant ensuite la fuite à l’intérieur du Progress MS-21. Toutefois, même à ce moment-là, l’étendue et la localisation de la fuite n’avaient pas été précisées dès le départ (cela s’est quelque peu éclairci par la suite).
Roscosmos a officiellement déclaré que de nouvelles analyses seront menées avec l’aide de la NASA et du bras robotique Canadarm2. Cependant, la même agence spatiale écrit également que « nous devons nous assurer qu’il ne s’agit pas d’une erreur systématique, car elle pourrait affecter les engins spatiaux suivants ».. En bref, si effectivement les dommages subis par le Progress MS-21 a été superposé à celui de Soyuz MS-22, cela pourrait signifier que Soyuz MS-23 pourrait également être affecté. Le site Progress MS-21 pourrait quitter le La station spatiale internationale le 18 février.
Sergey Krikalev (responsable du programme russe de vols habités) a ajouté « malheureusement, le point exact (ndlr : où la fuite s’est produite) n’est pas visible. Nous devons réfléchir à des moyens de voir à quoi ressemble le trou et ce qui aurait pu en être la cause, car une analyse externe avec des images détaillées de haute qualité permettra d’affiner la recherche de réponses. ».
En d’autres termes, le vaisseau spatial envoyé pour ramener un équipage sain et sauf sur terre ne serait pas aussi sûr. Le lancement du Soyouz MS-23 était prévu pour le 20 février, mais il a été reporté à une date qui reste à déterminer. Cela pourrait également affecter d’autres futurs Soyouz et Progress. Pour cette Roscosmos veut s’assurer de la situation réelle.
Il faut également tenir compte du fait que la Russie a l’intention de continuer à collaborer avec l’Union européenne. Station spatiale internationale au moins jusqu’en 2028. L’avis technique a été émis ces derniers jours, alors que la Feu vert le feu vert définitif du gouvernement central. Comme cela a encore été dit récemment Vladimir Solovyov a également ajouté que les travaux sur ROSS (Russian Orbital Space Station) se poursuivent et que le design conceptuel de la station, qui devrait commencer à prendre forme en 2027, sera présenté cette année.