SpaceX, avec la série Falcon, a démontré comment une fusée spatiale peut être réutilisée. fusée réutilisable est possible en réduisant les coûts et en augmentant le taux de lancement à un niveau qui était impensable jusqu’à récemment. Les « limite » du Falcon est qu’il n’est pas entièrement réutilisable, le premier étage revenant sur Terre tandis que le second étage est en orbite. « perdu » (ou avec des orbites en dehors de celles habituellement utilisées ou avec des rentrées atmosphériques). Le futur de l’entreprise d’Elon Musk s’appelle Starship et prévoit une fusée spatiale entièrement réutilisable. Cependant, il y a un autre concurrent dans ce défi (bien qu’avec des ambitions moindres, si l’on considère la masse) : il s’agit de Stoke Space.
Cette société américaine a également pour objectif de réaliser une fusée spatiale entièrement réutilisable dont le premier et le deuxième étage peuvent être lancés plusieurs fois. La société a été fondée par Andy Lapsa e Tom Feldmanont tous deux travaillé chez Blue Origin (la société de Jeff Bezos) pendant environ 10 ans et 6 ans, respectivement. Ils ont notamment tous deux participé au développement des moteurs BE-4 et BE-3/BE-3U tout en acquérant de l’expérience. En 2019, ils ont décidé de fonder leur propre entreprise, Stoke Space et, au cours de ces heures, ils ont obtenu un premier (petit) résultat.
Un prototype du deuxième étage de Stoke Space effectue un saut.
D’après Espace Stoke Selon le communiqué de presse officiel, un premier test du prototype du deuxième étage de la fusée à décollage et atterrissage vertical (VTVL) entièrement réutilisable a eu lieu ces dernières heures.
Actuellement, la forme et le design sont très peu élaborés et rappellent les premiers prototypes de SpaceX, notamment celui connu sous le nom de Starhopper (qui date de 2019). Le prototype a été baptisé par la société Hopper (avec des dimensions de 4 x 6 mètres) tandis que la testqui s’est déroulé dans la région de Moses Lake (Washington), a été baptisé Hopper2.
Il s’agissait d’un test initial et en fait touché « seulement » 9 mètres d’altitude en atterrissant après 15″ de vol. Ce test de Espace Stoke a prouvé que le moteur à hydrogène/oxygène, le bouclier thermique activement refroidi et le système de contrôle vectoriel (y compris l’avionique et le logiciel des systèmes au sol) fonctionnent correctement. La société a également annoncé qu’il n’y aurait pas d’autres essais pour ce Hopper, tous les objectifs ayant été atteints.
Le fusée spatiale entièrement réutilisable comportera, dans sa version finale, un premier étage similaire à celui de la Falcon 9, mais qui utilisera sept moteurs au gaz naturel liquéfié au lieu du RP-1. Le deuxième étage réutilisable sera très différent du Starship et des autres lanceurs (et ressemblera davantage à une partie du prototype Neutron de Rocket Lab).
En particulier, il n’y aura pas de propulseurs dans la zone centrale, mais dans la zone la plus extérieure. En effet, la zone centrale sera dotée d’un bouclier thermique constitué non pas d’un matériau ablatif, mais d’un métal refroidi par le propergol lui-même. Cela devrait permettre un atterrissage en douceur et une réutilisation rapide. Par ailleurs, le carénage ne sera pas séparé mais sera articulé au corps de l’étage supérieur. Espace Stoke vise à construire un premier véhicule orbital d’ici 2025, afin de pouvoir concurrencer Rocket Lab (avec Neutron) et SpaceX (avec Falcon 9).