SpaceX est occupée sur plusieurs fronts avec le développement du nouveau lanceur lourd Starship (entièrement réutilisable), mais aussi avec les lancements de la famille de fusées spatiales Falcon, qui se déroulent à un rythme rapide, pouvant atteindre 100 lancements d’ici la fin de 2023. Demain, la mission Psyche de la NASA sera lancée à l’aide d’un Falcon Heavy (prévu pour le 12 octobre, puis reporté), tandis que des lancements de Falcon 9 transporteront des satellites de l’Agence spatiale européenne (ESA). Méga-constellation Starlink.
L’entreprise américaine mise sur ces satellites car ils génèrent depuis longtemps des bénéfices qui augmenteront au fil des ans. Elle a d’abord été annoncée comme un connectivité internet par satellite pour les utilisateurs consommateur ménages. Par la suite, les plans disponibles ont été élargis avec les possibilités offertes aux clients Entreprise et ceux consommateur a évolué. Des antennes ont alors été intégrées aux avions et aux bateaux de croisière, ainsi que des plans dédiés aux camping-cars et aux bateaux/yachts. A « côte » par Starlink est Starshield, conçu spécifiquement pour les agences de sécurité américaines et offrant une diversification de services (y compris le lancement de satellites et autres). La dernière innovation concerne la fonctionnalité Direct to Cell qui promet de révolutionner la connectivité de ses utilisateurs. smartphones et plus encore.
Starlink Direct to Cell : connexion au satellite à partir d’un smartphone
Actuellement, lorsque l’on utilise Starlink une antenne et un routeur sont nécessaires pour assurer la connectivité des différents appareils (ordinateurs, tablettes, smartphones, IoT, etc.). Avec la fonctionnalité « Direct to Cell », il n’y aura plus besoin d’antenne car les satellites en orbite fonctionneront comme de véritables antennes. tours cellulaires.
Le site web officiel donne quelques indications, même si la fonctionnalité sera adoptée progressivement et seulement dans les mois à venir. Il semblerait que l’on commence par la messagerie texte à partir de 2024, avant de passer aux données, à la voix et à l’IdO en 2025. En général, les normes LTE seront utilisées, ce qui simplifiera l’adoption.
Comme l’explique SpaceXMerci à Direct to Cell la connectivité s’effectuera comme avec un opérateur téléphonique ordinaire. Il ne sera pas nécessaire de modifier le matériel des smartphones et des tablettes, ni de mettre à jour les logiciels ou les applications spéciales.
En fait, le site indique que « Direct to Cell fonctionne avec les téléphones LTE existants partout où l’on peut voir le ciel. Aucune modification du matériel, du micrologiciel ou des applications spéciales n’est nécessaire, ce qui permet un accès transparent au texte, à la voix et aux données ».. Parmi les informations disponibles, on peut également lire que le Les satellites Starlink qui seront compatibles avec le Direct to Cell disposent d’un modem eNodeB avancé, ce qui leur permet de se connecter au réseau de la même manière que dans les pays de l’UE. itinérance.
Les satellites compatibles avec cette technologie seront dans un premier temps lancés avec des satellites les fusées Falcon 9 (la mise en service étant prévue pour l’année prochaine). Il sera suivi par Vaisseau spatial lorsque ce dernier sera opérationnel. Une fois les satellites en orbite, ils se connecteront les uns aux autres grâce à des lasers, puis à des stations terrestres et enfin aux réseaux de partenaires commerciaux afin d’avoir un accès à l’Internet. une connectivité mondiale. Actuellement, les opérateurs téléphoniques qui prendront en charge les Starlink Direct to Cell sont T-Mobile (États-Unis), Rogers (Canada), Optus (Australie), One NZ (Nouvelle-Zélande), KDDI (Japon) et Salt (Suisse), mais d’autres pourraient s’ajouter à l’avenir. Aucune information précise sur la date de lancement et les coûts n’a encore été annoncée.