Comme nous le savons, hier a eu lieu le troisième lancement du vaisseau SpaceXle nouvelle fusée spatiale entièrement réutilisable encore à l’état de prototype, qui a fait des progrès considérables par rapport aux première et deuxième tentatives (qui ont eu lieu en avril et novembre 2023). Avec IFT-3Lors de l’IFT-3, Integrated Flight Test, l’entreprise américaine a brillamment surmonté un certain nombre d’obstacles observés lors de l’IFT-2, ce qui permet de penser que le test suivant (IFT-4) pourrait être une mission opérationnelle avec la sortie de l’avion de l’OTAN. Satellites Starlink ou du moins qu’il pourrait y avoir une tentative en ce sens.
Progression du vaisseau SpaceX lors du troisième vol
Le décollage a eu lieu à 14:25 le 14 mars 2024, après quelques retards dus à la présence de bateaux dans la zone d’amerrissage de l’avion. Super Lourdet tout a semblé parfait pendant les premières minutes. La phase initiale de décollage a vu l’activation du déviateur de flamme, qui a permis de réduire les dommages à Vaisseau spatial mais aussi à Mechazilla et à l’OLM (Orbital Launch Mount). Les 33 moteurs atmosphériques Raptor 2 à la base du Booster super lourd 10 tout a fonctionné correctement jusqu’à ce que lehot stagingen passant sans encombre à Navire 28 également Max-Q (point de pression dynamique maximale), l’un des points critiques de l’ascension.
Par la suite SpaceX a annoncé que Booster 10 a en effet mis à feu trois Raptor 2 atmosphériques pour la phase de rentrée vers le Golfe du Mexique (aucun atterrissage et récupération n’étaient prévus dès le départ). Dans la phase finale d’approche de la surface de la mer, à une altitude de 462 mètres, Super Heavy avait un RUD, démontage rapide non programmé, explosant (on ne sait pas si c’est dû à l’AFTS). Par rapport à IFT-2, la manœuvre de rentrée a été exécutée correctement et les moteurs ont redémarré, ce qui constitue une avancée majeure.
SpaceX a ensuite poursuivi les opérations de l’étage supérieur Vaisseau 28 qui a vu les six moteurs Raptor 2 s’allumer (trois à vide et trois atmosphériques). Cela a permis au vaisseau d’arriver dans l’espace pour la deuxième fois et de poursuivre son voyage vers l’océan Indien. Pendant la phase de vol suborbital, à des vitesses proches de l’orbite, Vaisseau 28 a ouvert et fermé l’écoutille de la charge utile (distributeur de pez) et a correctement transféré de l’oxygène liquide cryogénique entre les deux réservoirs (dans les limites du Gestion des fluides cryogéniques ou CFM).
Pas de redémarrage en vol d’un Propulseur Raptor 2 en raison de la vitesse de roulement pendant le vol spatial. Il s’agit d’un point important qui sera certainement abordé dans le cadre de l’IFT-4. Les résultats de ces tests seront publiés lorsque les données de l’IFT-4 seront disponibles. troisième vol du Starship sera analysé.
La rentrée hypersonique de Vaisseau spatial s’est produit pour la première fois avec IFT-3 permettant SpaceX d’acquérir un grand nombre de données importantes sur la gestion de la chaleur et le contrôle du véhicule. Comme nous l’avons déjà écrit lors de la retransmission en direct, le fait de voir le plasma se former autour de l’orbite de la Vaisseau 28 L’envoi du signal non pas vers la Terre mais vers l’espace (vers les satellites Starlink) a permis d’atteindre un état de vie impressionnant.
Comme nous le savons Navire 28 n’a pas survécu à la rentrée dans l’atmosphère. Selon le plan de mission de SpaceX l’étage supérieur aurait dû s’écraser en terminant la phase de rentrée, ce qui n’a pas été le cas. Les données indiquent que le vaisseau 28 s’est probablement désintégré 49 minutes après le décollage. On ne dispose toujours pas d’informations précises sur ce qui s’est passé. Marco LangbroekIl est possible que l’explosion se soit produite dans une zone située à plusieurs centaines de kilomètres de la côte est de Madagascar, dans une zone maritime dégagée.
Comme indiqué au début, le troisième lancement par Vaisseau spatial a constitué un nouveau pas en avant par rapport à IFT-2 et à IFT-3. SpaceX (après avoir examiné les données) sera en mesure de lancer une nouvelle fusée spatiale pour de nouveaux tests, en essayant de corriger ce qui n’a pas fonctionné lors de ce lancement. Même si, sur le papier, la mission ne s’est pas déroulée comme prévu (Super Heavy a explosé avant d’amerrir et Ship n’a pas réussi à effectuer sa rentrée atmosphérique), il s’agit d’un grand succès pour l’entreprise américaine, qui peut se réjouir de l’avenir du développement de ce lanceur lourd unique.