La capture de phénomènes extrêmement rapides est importante pour de nombreux photographes, mais aussi et surtout dans le domaine de la science. Au fil du temps, les chercheurs ont mis au point diverses technologies permettant de capturer des données sur des phénomènes très (très) rapides. La dernière innovation dans ce domaine est un caméra scientifique qui a atteint une valeur record de 156,3 milliards de fps (1012) grâce à l’INRS canadien Energie Matériaux Télécommunications.
Grâce au potentiel du nouveau système de détection, il est possible de capturer des phénomènes se produisant dans des zones à risque. femtosecondes. Il est évident que nous n’avons pas affaire à un caméra conventionnelle mais à une évolution de la technologie CUP (photographie ultrarapide comprimée) appelée plus tard T-CUP lorsqu’il aura atteint la capacité de capturer plus d’un trillion d’images (trillion à l’échelle courte utilisée aux États-Unis) et enfin CUSP à partir de la photographie spectrale comprimée ultra-rapide, telle que celle développée en 2020 par Caltech.
La caméra scientifique de 156,3 milliards d’images par seconde
La technologie développée par l’INRS est appelée SCARF sens femtophotographie en temps réel avec ouverture codée. Comme dans d’autres cas, on utilise ici un faisceau laser qui frappe la cible à analyser et se décompose en émissions à différentes longueurs d’onde qui peuvent être détectées séparément.
Le chemin optique du faisceau lumineux utilise différentes optiques et miroirs pour atteindre un détecteur basé sur un système d’imagerie. capteur CCD où l’encodage se fait avec une séquence complète jusqu’à 156,3 THz par pixel. Par rapport aux systèmes CUP, avec SCARF plus d’informations peuvent être acquises, la première étant limitée par la taille du capteur alors que la seconde ne l’est pas. Le codage des images à l’aide de la technique SCARF présente également plusieurs avantages, tels qu’une sensibilité réduite au bruit, une réduction des problèmes d’acquisition de données et des images plus rapides, plus fiables et plus précises.
Il est clair que les scientifiques n’ont pas développé cette technologie pour la sphère commerciale, mais pour la recherche en physique, biologie, chimie, science des matériaux et ingénierie. Jinyang Liang (professeur qui a supervisé la réalisation du SCARF) a déclaré qu’avec cette technique, des phénomènes tels que l’ablation par laser femtoseconde, l’interaction des ondes de choc avec les cellules vivantes et le chaos optique pouvaient être observés, ce qui ne peut pas être étudié de cette manière. Le système de ce 156,3 milliards d’images par seconde pour une caméra scientifique (Tfps) a été expliquée dans l’étude Ouverture codée balayée femtophotographie en temps réel.