Sur Mars, nous continuons à voler grâce à la Drone d’ingéniosité de la NASA. Le petit hélicoptère dépasse largement les attentes et ne semble pas subir de détérioration malgré la pause due à l’hiver martien (et aux tempêtes de sable). Maintenant que les conditions se sont améliorées, les ingénieurs repoussent les limites du drone au-delà de ce qui a été marqué lors des opérations précédentes. Cela signifie qu’ils ont également achevé la 49e vol vers Mars.
Le 48e vol a été effectué il y a un peu moins de quinze jours. Dans ce cas, il n’y avait pas eu de particularité autre que celle de rester en tête de la course à l’atterrissage. Persévérance du rover de la NASA analyse le terrain avec les différentes criticités possibles. Le rover et le drone se trouvent tous deux à proximité du cratère Belva, qui se trouve lui-même dans la zone d’étude de l’Arctique. zone du delta de la rivière qui remplissait autrefois d’eau le cratère de Jezero. Telles sont les informations publiées par le JPL.
L’ingéniosité de la NASA et le 49e vol vers Mars
Au cours de la 49ème vol (achevé le 2 avril 2023), comme le soulignent les ingénieurs et comme on peut le voir sur l’image du carnet de vol officiels, deux records ont été battus. En particulier, l’altitude maximale atteinte est de 16 mètres tandis que la vitesse maximale était de 6,50 m/s (soit 23,4 km/h). Dans le premier cas, il s’agit d’une évolution liée à une nouvelle gestion de l’altimètre laser et à la mise à jour du logiciel qui a permis de traiter des hauteurs encore plus importantes que précédemment (entre 10 mètres et 12 mètres).
La distance horizontale a été de 282 mètres (moins que les six vols précédents) et le temps de vol de 142,7″. L’ingéniosité de la NASA a ainsi pu se déplacer de l’aérodrome Kappa à l’aérodrome Lambda pour se repositionner et poursuivre l’exploration de cette zone du territoire de la Mars. Dans l’ensemble, il s’agit d’une réussite qui confirme une fois de plus la validité du projet, qui a débuté en tant que démonstrateur technologique. Le rover et le drone se trouvent actuellement à environ 400 mètres l’un de l’autre.
Ces données sont également cruciales car deux drones de ce type (avec quelques modifications) seront utilisés en renfort dans le cadre de la mission Mars Sample Return pour collecter les différentes éprouvettes contenant de la roche, du sable et l’atmosphère martienne et les ramener sur Terre vers 2033. Il s’agit d’une mission ambitieuse qui nécessitera la plus grande précision et devra donc être étudiée en détail. Disposer d’une base de départ, comme dans le cas de la L’ingéniosité de la NASAréduira les coûts de développement et aura de meilleures chances de succès.