Outre le changement climatique en cours, d’autres menaces pèsent sur la planète Terre. Par exemple, depuis l’espace, il y a toujours le risque qu’un astéroïde ou une comète peut impact sur notre planète et les conséquences pourraient être désastreuses. Pas nécessairement astéroïdes de grande taille ou de taille moyenne (comme celui de Toungouska) dans une zone densément peuplée pourrait causer des dégâts matériels et des morts. C’est pourquoi la première expérience de défense planétaireréalisée grâce à la Sonde DART de la NASA (Double Asteroid Redirection Test) a été déterminante et ne sera pas la seule.
L’objectif était de comprendre comment la trajectoire d’une astéroïde suffisamment pour qu’il ne représente plus un danger. Pour ce faire, on a choisi un système qui ne pose en réalité aucun problème à la Terre, car les résultats sont incertains. Pour ce faire, Didymos (780 mètres de diamètre) et Dimorphos (63 mètres). L’objectif était de modifier la période orbitale de la seconde, ce qui s’est effectivement produit, comme cela a été confirmé par la suite. L’événement a été observé par différents télescopes tels que le JWST, le HST, mais aussi par des télescopes terrestres comme le Les télescopes de l’ESO.
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L’impact du DART de la NASA contre Dimorphos observé par les télescopes de l’ESO
Comme écrit plus haut, un tel événement est si particulier qu’il doit être observé par plusieurs personnes. télescopes afin d’obtenir le plus de données possible. Aujourd’hui, deux études scientifiques ont été annoncées publiquement (Optical spectropolarimetry of binary asteroid Didymos-Dimorphos before and after the DART impact and Morphology and spectral properties of the DART impact ejecta with VLT/MUSE). VLT (Very Large Telescope) duESO.
Les deux groupes d’astronomes voulaient notamment détecter les conséquences de l’impact entre NASA DART e Dimorphos. Ceci a été fait non seulement pour comprendre les conséquences directes, mais aussi pour mieux comprendre la nature du matériau éjecté et donc la structure du matériau lui-même. Les données ont été collectées à l’aide du télescopes 8,2 mètres de diamètre du VLT de laESO.
Brian Murphy (doctorant à l’université d’Édimbourg au Royaume-Uni) a déclaré « Les astéroïdes font partie des vestiges les plus essentiels du matériau à partir duquel toutes les planètes et les lunes du système solaire ont été créées. Cyrielle Opitom (astronome à l’université d’Édimbourg) a ajouté « Les impacts d’astéroïdes se produisent naturellement, mais on ne peut jamais le savoir à l’avance. DART a été une excellente occasion d’étudier un impact contrôlé, presque comme en laboratoire »..
Grâce à la Instrument MUSE (Multi Unit Spectroscopic Explorer) toujours installé sur le site de la VLT La poussière soulevée après l’impact a été analysée. Elle serait composée de particules très fines. Au cours des heures/jours suivants, grâce aussi à l’action du rayonnement solaire, les queues formées l’ont été par des particules plus grandes.
Grâce à MUSE, des traces d’eau ont été trouvées à l’intérieur. Dimorphos mais, comme on pouvait s’y attendre, aucune n’a été trouvée car ce type d’astéroïde ne contient pas de grandes quantités de glace (il aurait donc été surprenant que ce soit l’inverse qui se produise). Aucune molécule de propergol de NASA DARTce qui a été possible grâce au fait que les réservoirs étaient presque vides.
Une autre analyse réalisée par une autre équipe a porté sur la polarisation de la lumière. Dans ce cas, le instrument FORS2 (FOcal Reducer/low dispersion Spectrograph 2) toujours installé sur VLT. On a constaté qu’après l’impact, la polarisation diminuait soudainement, tandis que la luminosité augmentait. Une explication est que l’impact a exposé du matériel provenant de la partie la plus interne de l’astéroïde qui, par nature, est plus brillante et moins polarisante. Une autre hypothèse est que l’impact a créé un certain nombre de particules fines qui peuvent mieux réfléchir la lumière.