Le télescope spatial James Webb capture l’image de la supernova Cassiopée A. Télescope spatial James Webb continue d’étonner à chaque nouvelle image publiée. Parmi les dernières images publiées figure celle de Herbig-Haro 797 (HH 797), la zone située au centre de la Voie lactée appelée Sagittarius C (Sgr C) ou l’amas MACS0416 (également grâce au télescope spatial Hubble). La dernière version concerne le supernova Cassiopée A (Cas A) qui brille dans une multitude de couleurs grâce aux données collectées par NIRCam dans le proche infrarouge et par MIRI dans l’infrarouge moyen.
Cette supernova est située à environ 11 mille années-lumière de la Terre, dans la constellation de Cassiopée avec leexplosion qui se serait produite vers il y a 340 ans. Grâce au potentiel de la JWST il a été possible de détecter des détails qui n’étaient pas clairs auparavant et donc de disposer de nouvelles données pour essayer de comprendre l’évolution de ce type d’objets célestes qui sont à la base de la création d’éléments utiles à la formation de molécules complexes, de planètes et même de la vie. Voilà ce que nous savons.
Le télescope spatial James Webb et l’image de la supernova Cassiopée A
Selon les rapports conjoints de NASA et ESAgrâce aux données recueillies dans l’infrarouge, le supernova Cassiopée A montre la violente explosion (l’image couvre 19 années-lumière) dans tous ses détails, avec des filaments de gaz se dispersant dans l’espace et entrant en collision avec le gaz précédemment libéré par l’étoile dans les derniers stades de sa vie.
Comme dans d’autres cas, ce n’est pas le Télescope spatial James Webb pour le découvrir et en effet, Cassiopée A est l’une des supernovae les mieux étudiées (grâce à plusieurs télescopes). Les premières données ont été recueillies par NIRCam mais c’est grâce à l’utilisation de MIRI (infrarouge moyen) en avril 2023 qu’il était possible d’observer des caractéristiques spéciales de la partie la plus interne de la supernova qui n’étaient pas visibles dans l’infrarouge proche.
Dans leimage par NIRCam de Télescope spatial James Webb Les structures orange et rose sont évidentes dans le « coque interne » de supernova. On y trouve des éléments tels que le soufre, l’oxygène, l’argon et le néon. Ces éléments, combinés à la poussière et à d’autres gaz, formeront progressivement des molécules plus complexes qui pourront ensuite être utilisées par d’autres étoiles, mais aussi par des planètes (comme indiqué ci-dessus).
Image NIRCam, cliquez pour agrandir
La partie extérieure avec NIRCam apparaît moins coloré que le MIRI et est lié aux différentes émissions. Ces structures sont liées à la poussière qui se refroidit dans cette zone. La coloration blanche est liée au rayonnement synchrotron, lui-même généré par des particules chargées se déplaçant très rapidement autour des lignes d’un champ magnétique.
Entre autres différences dans l’image de MIRI par rapport à NIRCam est la présence dans l’ancien d’une zone « verdâtre » qui a été qualifiée de Le « monstre vert (Monstre vert). Dans l’infrarouge moyen, en revanche, les zones où l’on trouve du gaz ionisé ne sont pas rehaussées, alors que dans l’infrarouge proche, elles sont colorées en blanc et en violet. Là encore, il s’agirait de l’interaction entre le gaz éjecté lors de l’explosion et le gaz éjecté de l’étoile avant l’explosion.
Image MIRI, cliquez pour agrandir
Dans le coin inférieur droit de l’image NIRCam, il y a également un objet surnommé Baby Cas A. Il pourrait s’agir de l’émission d’une étoile positionnée derrière Cassiopée A (de notre point de vue), à environ 170 années-lumière, qui réchauffe la poussière au centre. Cette structure est encore en cours d’analyse mais semble particulièrement intéressante pour les chercheurs. Pour les chercheurs, cette structure est encore en cours d’analyse, mais elle semble particulièrement intéressante. NIRCam ont été utilisés pour les longueurs d’onde 1,62 μm, 3,56 μm et 4,44 μm, en attribuant les couleurs bleu, vert et rouge. Pour MIRI À la place, des filtres ont été utilisés pour les longueurs d’onde 5,6 μm, 7,7 μm, 10 μm, 11 μm, 12 μm, 18 μm, 21 μm et 25 μm, attribuant les couleurs bleu, cyan, vert, jaune, orange et rouge. L’ESA a également publié des images à haute résolution pour MIRI et NIRCam.