Il y a quelques jours à peine, nous vous parlions du 43e vol de l’Ingenuity de la NASA. L’ingéniosité de la NASA et maintenant, peu de temps après, la confirmation du succès de la 44ème vol. Ce n’est pas une coïncidence, mais un signe que l’hiver martien touche à sa fin et, comme nous l’avons expliqué par le passé, les batteries sont désormais capables de se charger jusqu’à 90 % de leur capacité, ce qui permet également de maintenir l’électronique au chaud pendant les nuits froides de la planète. Mars.
Le site drone est actuellement situé plus en avant que le Persévérance du rover de la NASA qui se trouve à environ 400 mètres. Les deux unités remontent le delta de la rivière qui remplissait autrefois d’eau le cratère Jezero. L’objectif est de collecter davantage d’échantillons pour la mission. Retour d’échantillons de Mars et poursuivre l’analyse du sol et des roches. L’espoir est que l’appariement dure aussi longtemps que possible et que le « modèle » pour s’inspirer est Curiosity, qui se trouve sur la planète rouge depuis plus de dix ans et ne montre aucun signe d’arrêt (malgré des problèmes de roues).
L’ingéniosité de la NASA et le 44e vol vers Mars
Le 43ème vol a eu lieu le 16 février et a marqué une distance qui n’avait pas été vue depuis plusieurs mois. Pour le 44ème vol les ingénieurs ont quelque peu réduit les objectifs tout en parvenant à obtenir des résultats très intéressants. La distance parcourue par L’ingéniosité de la NASA était égale à 334 mètres avec une altitude maximale de 12 mètres. La vitesse horizontale maximale était de 3,5 m/s avec une durée totale de 141,3″. Il s’agit de la transition entre l’aérodrome Epsilon et l’aérodrome Zeta (à ne pas confondre avec l’aérodrome Z qui avait été atteint le 4 janvier).
Le site drone a survolé une zone plate mais avec de petites dunes de sable qui pourraient poser un problème au rover. L’ingéniosité de la NASA se trouve maintenant à un endroit où il n’y a pas de dunes et qui semble plutôt plat. C’est la meilleure condition dans laquelle l’hélicoptère martien peut voler sans problème.
Plus loin, des structures rocheuses pas particulièrement hautes s’ouvrent, menant au grand cratère d’impact appelé Belva. Nous sommes au milieu de la remontée du delta du fleuve avec une zone qui semble être riche en sédiments. Ceux-ci sont cruciaux pour deux raisons : ils peuvent avoir conservé des traces de vie microbienne fossile développée il y a des millions d’années et on y trouve du sable et des roches transportés de loin donnant « un aperçu » même à des installations situées à des centaines de kilomètres.
Enfin, rappelons que L’ingéniosité de la NASA (ou hélicoptère martien) est un modèle expérimental. Comme il n’y a jamais eu de drone sur la planète rouge, les ingénieurs ne savaient pas ce qui allait se passer. Cette partie de la mission serait déclarée « un succès » même s’il n’a effectué que cinq vols. Au lieu de cela, l’hélicoptère a réussi à effectuer un nombre impressionnant de 44 vols (et plus). Le tout pour un coût relativement faible d’environ 85 millions de dollars et en utilisant plusieurs composants d’origine commerciale.