À l’approche des fêtes de fin d’année, le JPL ne veut pas ralentir la cadence des vols de drones. L’ingéniosité de la NASA. Les Drone martien poursuit sa campagne d’essais et d’exploration de la planète rouge en collaboration avec l’Agence spatiale européenne (ASE). NASA Perseverance rover remonter le delta de la rivière qui remplissait autrefois d’eau le cratère de Jezero. Les cinq vols initialement prévus pour déclarer cette partie de la mission « un succès complet » ne sont plus qu’un souvenir à l’approche des 70 ans.
Rappelons que cette hélicoptère est un projet expérimental (Mars Helicopter) et constitue un démonstrateur technologique pour de futurs drones encore plus avancés. Pour réduire les coûts, plusieurs éléments ont été utilisés qui n’étaient pas spécifiquement conçus pour l’environnement martien, mais qui se sont avérés suffisamment robustes pour résister aux tempêtes de sable et aux hivers sur la planète rouge. Il s’agissait du premier drone à voler vers une autre planète et la certitude d’une opération réussie n’était donc pas élevée. C’est pourquoi il n’y a pas d’instruments scientifiques ad hoc mais seulement une caméra noir et blanc basse résolution (Navcam) et une caméra couleur haute résolution (RTE, Return To Earth).
L’ingéniosité de la NASA achève le 69e vol vers Mars
Comme le rapporte le JPL, le drone a complété le 69ème vol au cours du sol 1007 (le 20 décembre), établissant ainsi un nouveau record de distance pour un seul vol. En fait, ils ont parcouru 705 mètresdépassant le précédent record de 704 mètres établi lors du 25e vol en avril 2022. La distance de 828 mètres, prévue pour le 68e vol et qui aurait constitué un résultat encore plus étonnant, n’a pas encore été atteinte.
Pour les 69ème vol L’ingéniosité de la NASA a atteint un quota de 16 mètres à une vitesse de 10 m/s pour une durée totale de 135,4″. Aujourd’hui pourrait également avoir lieu le 70e vol, qui verra un déplacement de 258 mètres avec une durée prévue de 129″ à une altitude de 12 mètres avec une vitesse de 3 m/s. Il n’est pas prévu de modifier l’aérodrome, qui restera Chi comme pour les derniers déplacements, alors que l’objectif est de repositionner l’hélicoptère.
Ingéniosité de la NASA : les tests se poursuivent
Comme l’explique Travis Brown (ingénieur en chef au JPL) et Martin Cacan (chef pilote au JPL), beaucoup de chemin a été parcouru par le L’ingéniosité de la NASA depuis son premier vol en avril 2021. Le moment le plus critique a eu lieu au début de cette année, lorsque des problèmes liés à la nécessité de rester à proximité de Persévérance dans une zone imperméable ont suscité beaucoup d’appréhension (le rover aura toujours la priorité).
En général, pour les Drone martien il est préférable d’effectuer des vols courts qui réduisent les risques d’accidents et de problèmes. Il faut notamment tenir compte de l’énergie nécessaire au déplacement, de la chaleur générée par les composants pendant le déplacement, de l’altitude choisie (plus on vole haut, mieux le système fonctionne pour identifier le terrain) et enfin de la recherche d’un lieu d’atterrissage sûr.
Le prototype Ingenuity lors des essais sur Terre
Dans ce billet, il est écrit que « Les gains de temps permettent d’économiser de l’énergie, de réduire le chauffage et d’avoir une plus grande liberté pour utiliser des vitesses plus lentes et atterrir sur des terrains qui pourraient autrement mettre en danger ou dégrader de manière significative la précision d’atterrissage de l’hélicoptère. Des vitesses et des accélérations plus élevées réduisent le temps nécessaire à l’exécution d’une trajectoire de vol donnée. Les altitudes plus élevées permettent des vitesses plus élevées, car le champ de vision plus large aide la caméra de navigation d’Ingenuity à détecter les caractéristiques du terrain plus longtemps, ce qui contrebalance l’effet des vitesses plus élevées »..
Lors des vols précédents, les ingénieurs ont également voulu tester le comportement du drone qui pourrait être utilisé pour la campagne de retour d’échantillons de Mars. Les simulations sur Terre ne sont pas assez précises et, par conséquent, le drone ne se comporte pas de la même manière que les autres appareils. L’ingéniosité de la NASA peut effectivement fournir des données utiles à cet égard. En particulier, le principal problème est une différence de masse due à la présence de roues, d’un bras robotisé et de l’échantillon lui-même transporté par l’appareil. Hélicoptère de récupération d’échantillons (SRH).
D’autres tests ont été effectués, notamment une descente à 0,75 m/s pour les vols de 57° à 59°, prouvant qu’un atterrissage en douceur est possible. Les vols suivants ont également montré qu’un autre drone pouvait effectivement effectuer des opérations utiles dans le cadre d’autres missions. Ce n’est qu’un début pour le drones sur d’autres mondes, mais c’est déjà un très bon début.