Habituellement, lorsqu’on pense à Missions sur Mars On pense par exemple à Mars 2020 (Persévérance et ingéniosité) ou à la mission Mars Science Laboratory (Curiosity). Avec la fin de la mission InSight et le peu d’informations sur Zhurong, une autre sonde spatiale fait des découvertes intéressantes. Il s’agit de L’espoir, le première sonde martienne des Émirats arabes unis.
Début 2023, l’EMM a entamé une série de survols de la lune martienne externe Deimos. La caméra EXI a recueilli de nombreuses images lors de chaque survol. pic.twitter.com/nUszkXPadl
– Mission Mars Hope (@HopeMarsMission) 3 mai 2023
Nous avons déjà évoqué les aurores martiennes filmées en orbite, ainsi que la publication des données scientifiques recueillies par la sonde spatiale. Mais ce n’est pas tout. L’orbiteur a également fait des découvertes sur l’environnement martien. lune martienne Deimos confirmant ainsi qu’il ne s’agit pas d’un astéroïde capturé par la planète mais d’un véritable astéroïde. « morceau de Mars.
La sonde Hope recueille de nouvelles données sur la lune martienne Deimos
Au cours des dernières semaines, une série d’informations a été diffusée au sujet de la Deimos et sa nature. L’une des hypothèses était que cette lune (plus petite que la Lune terrestre) était un astéroïde capturé par la gravité de la planète et entrant ainsi dans une orbite plus ou moins stable. Les données du Sonde spatiale Hope ils ont précisé qu’elle serait composée d’éléments tels que ceux que l’on trouve sur les satellites de l’OTAN. Mars.
Cette possibilité serait liée à un impact important survenu il y a des millions d’années, qui aurait projeté en orbite du matériel planétaire qui se serait ensuite agrégé pour former le satellite naturel Deimos.
Une première « goût » de la découverte est venu avec la publication d’une image (capturée le 10 mars 2023) montrant Deimos dans un passage rapproché de la sonde spatiale à environ 100 km grâce à la caméra EXI (Emirates Exploration Imager). La même caméra a également capturé 27 images de la lune au cours du survol de 25 minutes. À la fin du mois d’avril, un total de 2,1 To de données a été publié afin que les scientifiques du monde entier puissent continuer à étudier la planète rouge et ses lunes.
Grâce à la Outil EMUS (Emirates Mars Ultraviolet Spectrometer), un spectromètre imageur dans l’ultraviolet, les premières images spectrales de la planète ont été obtenues à l’aide de l’outil EMUS. Deimos. Cela a permis d’en savoir plus sur sa composition, mais aussi sur son interaction avec l’environnement spatial. Comme le rapportent les scientifiques, le spectre obtenu montre que la lumière réfléchie par le Soleil est similaire à celle de l’étoile elle-même. La réflectance n’a pas permis de détecter de substances organiques ou de minéraux à base de carbone. Cela suggère que Deimos n’est pas un astéroïde de type D (avec des silicates, des silicates anhydres, du carbone et un noyau de glace) mais une agglomération de matériaux martiens.
Merci à EMIRS (Emirates Mars Infrared Spectrometer), un spectromètre infrarouge thermique à transformée de Fourier, a ajouté des données infrarouges aux relevés d’EMUS. Ces données indiquent que la surface n’est pas homogène et qu’elle est constituée de régolithe à grains fins. Deimos e Fobos présenteraient des caractéristiques similaires, suggérant une origine basaltique. D’autres données seront nécessaires pour compléter l’analyse de l’image de Fobos. Lunes martiennes mais aussi grâce à des informations provenant de la base de données Sonde spatiale Hope L’histoire de notre planète est de mieux en mieux connue.