Comme nous l’avons écrit dans le cas du Temps lunaire coordonné, les missions humaines et robotiques sur la Lune vont s’intensifier au cours des prochaines années, tant de la part des entreprises privées que des agences spatiales de différents pays. Parmi les derniers Programme Artemis (dirigé par les États-Unis, mais avec plusieurs pays et agences signant des accords), il y a l’attribution de contrats pour les projets de l Véhicule lunaire de terrain o LTV. A véhicule véhicule relativement léger et simple qui servira aux astronautes de se déplacer sur le surface lunaire plus rapidement qu’à pied.
Il sera essentiellement similaire au LRV (Lunar Roving Vehicle) du programme Apollo, bien qu’il soit évidemment doté de nouvelles technologies et capacités en réponse aux avancées technologiques. Le NASA a sélectionné Machines intuitives, Avant-poste lunaire e Venturi Astrolab pour la réalisation du projet Véhicule lunaire de terrain qui ne sera toutefois pas une exigence stricte pour les missions humaines et sera présent à partir d’Artemis V. Rappelons que la première mission du nouveau programme qui ramènera des humains à la surface sera Artemis III (en 2026 ou peut-être plus tard), puis il y aura Artemis IV, qui utilisera plutôt la passerelle lunaire pour la première fois.
Vanessa Wyche (directrice du Centre spatial Johnson) a déclaré « Nous sommes impatients de développer le véhicule d’exploration lunaire de la génération Artemis, qui nous aidera à faire progresser les connaissances acquises sur la Lune. Ce véhicule améliorera considérablement la capacité de nos astronautes à explorer et à mener des expériences scientifiques sur la surface lunaire, tout en servant de plateforme scientifique entre les missions habitées. ».
NASA : les entreprises sélectionnées pour développer le Lunar Terrain Vehicle
Pour réduire le coût de la NASAl’agence acquerra l’utilisation de la Véhicule lunaire de terrain en tant que service par des particuliers, avec des contrats à prix fixe d’une valeur maximale combinée de 4,6 milliards de dollars. Dans un premier temps, les trois entreprises concernées fourniront une étude de faisabilité d’une durée d’un an qui sera évaluée par la Commission européenne. NASA.
Les entreprises qui ont passé ce test « obstacle » Dans un premier temps, ils devront ensuite effectuer une mission de démonstration du LTV, qui sera déployé sur le sol lunaire sans équipage et où des démonstrations à distance auront lieu (cette étape impliquera la sélection d’une entreprise). Si tout se passe comme prévu, l’équipage du Artemis V peut en fait utiliser un modèle similaire lancé plus tard. Les NASA pense pouvoir utiliser la Véhicule lunaire de terrain au moins jusqu’à 2039.
Sa conception sera simplifiée par l’absence d’environnement pressurisé (les astronautes devront toujours porter des combinaisons spatiales) et il devra assurer une gestion efficace de l’énergie, prendre en charge la conduite autonome ainsi que des systèmes de communication et de navigation de pointe. Ce qui est intéressant, c’est que lorsque leLTV ne sera pas utilisé par le NASA pour ses missions, les entreprises privées pourront l’utiliser à d’autres fins.