Les missions Artemis vers la Lune représentent une nouvelle orientation de l’exploration spatiale qui ne sera pas seulement de quelques jours (comme avec le programme Apollo) mais la possibilité d’un séjour plus long grâce à des installations telles que la Porte lunaire. L’union de plusieurs agences spatiales (dont la NASA, l’ESA, la JAXA, le CSA, l’ASI, etc.) n’est toutefois qu’une partie de ce qui attend l’avenir de notre satellite naturel. Voir aussi Russie e Chine veulent mettre en place des missions à long terme.
Alors qu’à l’heure actuelle, la Russie parle surtout de missions robotiques ou en accord avec lal’agence spatiale Chinois (pour l’ILRS) le CNSA a l’intention d’avoir un programme plus structuré qui peut également être développé par la nation asiatique seule. En particulier, la nation a l’intention d’apporter taikonautes sur Lune d’ici 2030, selon les derniers plans.
La Chine se tourne vers la Lune avec de nouvelles fusées spatiales
Alors que les missions robotisées telles que Chang’e-5 (et on vise déjà les futures) ont déjà montré un certain potentiel, les missions humaines exploiteront une nouvelle génération de fusées spatiales en cours de développement. Il avait été question dans le passé de la Longue Marche 5DY, qui a ensuite été modifiée pour devenir le projet baptisé Longue Marche 5G.
Atterrisseur lunaire chinois, notez les roues du rover dans le coin supérieur droit. (source)
Ces derniers jours, l’exposition où 30 ans de progrès dans le domaine de lal’exploration spatiale par le Chine. Vous y trouverez également une section grandeur nature de la station spatiale chinoise ainsi que des modèles réduits des futures fusées spatiales et du matériel nécessaire à l’alunissage. La dernière évolution de la fusée spatiale dédiée à l’alunissage a également été présentée au même moment : elle s’appelle Longue Marche 5H et transportera un module de service, un atterrisseur lunaire et aussi un rover pour déplacer plus rapidement les astronautes à la surface.
Le modèle de la Longue Marche 10 ou CZ-10
En parlant de cela, le concepteur en chef de la Fusées Longue Marche, Long Lehao (les fusées sont également appelées Longue Marche ou Chang Zheng et sont abrégées en CZ). Sur diapositives montrées lors de la présentation, Lehao a écrit que les La nouvelle génération de fusées spatiales de la Chine devrait permettre d’emmener trois astronautes dans l’espace. Lune avant 2030. C’est la première fois que l’on parle d’une mission humaine vers le satellite naturel avant 2030 et non pas avant… « vers 2030 ».
Le diamètre de la fusée unique (à l’exclusion des unités latérales) sera de 5 mètres tandis que sa hauteur sera comprise entre 89 mètres et 93,2 mètres (moins que Starship ou SLS). La propulsion comprendra 7 moteurs YF-100K pour chacun des trois premiers étages (donc 21 moteurs au total pour les premiers étages). Il y aura ensuite 2 moteurs YF-100M pour le deuxième étage et 3 moteurs YF-75E pour le troisième étage. Une variante avec un seul premier étage et sans troisième étage sera appelée Longue Marche 2F. Le partage d’une partie de la conception permettra de réduire les coûts et les variables de conception. Le modèle exposé au salon susmentionné s’appelait CZ-10, c’est-à-dire Longue Marche 10.
Long Lehao a également parlé du futur transporteur lourd. Il s’agit du Longue Marche 9 dont les spécifications avaient été dévoilées par le passé. Il s’agit d’une fusée réutilisable d’environ 114 mètres de haut et 10,6 mètres de diamètre. Elle sera capable de transporter une charge utile de 100 à 150 tonnes en LEO ou de 50 tonnes en orbite de transfert lunaire. La configuration du moteur devrait comprendre 30 avec 200 tonnes de poussée dans le premier étage et 2 avec 200 tonnes de poussée dans le second, le tout fonctionnant au méthane-oxygène liquide. Dans le troisième étage (optionnel), il y aura un moteur YF-91 (dérivé du YF-90) à hydrogène liquide et oxygène. Selon Lehao, les deux premiers moteurs à deux étages et le moteur à troisième étage ont déjà été utilisés avec succès. feu statique de courte durée ainsi que le réservoir principal auraient passé les tests de pression.
Une note intéressante, cependant, concerne la communication de la part de la Chine de CNSA sur les missions actuelles et futures. Malgré les excellents résultats, c’est depuis fin 2022 que l’agence spatiale semble avoir réduit la quantité d’informations diffusées (qui n’était pas au niveau de la NASA et de l’ESA, par exemple). Par exemple, le sort du rover Zhurong sur Mars n’est pas clair, et les mises à jour sur Yutu-2 ont également été réduites au fil du temps.
Un autre signe négatif à cet égard serait l’incapacité des astronautes de Shenzhou-15 à communiquer leur deuxième activité extravéhiculaire (la première avait également été communiquée avec un retard plus important que précédemment). Cette absence de communication ne permet pas non plus de savoir si les chances de voir les astronautes marcher sur la Lune sont réelles. Lune trois astronautes chinois d’ici 2030 (compte tenu également des changements constants de stratégie et des divers développements de fusées). L’espoir est que l’ouverture timide qui existait depuis le début de la construction de la station spatiale chinoise puisse reprendre.