Outre les missions lunaires, la Chine vise à explorer différentes parties du système solaire avec une feuille de route riche qui ira jusqu’aux géantes gazeuses, mais pas seulement. Ces futures missions ont déjà été évoquées par le passé et les dernières mises à jour ont été annoncées lors du 74e Congrès international d’astronautique. Comme nous l’avons déjà écrit, cela place le pays de l’Est parmi les grandes puissances de l’exploration spatiale, surpassant tous ses concurrents (à l’exception des États-Unis).
Comme indiqué dans le précédent article sur les missions lunaires, celles-ci débuteront par le lancement d’un satellite de communication. Queqiao-2 au début de l’année 2024. Ensuite, vers le milieu de l’année prochaine, la mission Chang’e-6 apportera des échantillons de régolithe de la face cachée de la Lune. Elle se tournera ensuite vers les astéroïdes avec Tianwen-2.
Cette mission consiste à rendre compte de l’examen de laastéroïde 469219 Kamoʻoalewa (également connu sous le nom de 2016HO3) et d’en prélever des échantillons pour les ramener sur Terre. Il s’agira donc d’une mission similaire à OSIRIS-REx, Hayabusa 2 et Hayabusa 1, mais qui permettra également d’effectuer des prélèvements sur l’astéroïde. survol de la comète 311P/PanSTARRS. Le lancement de cette mission est prévu pour 2025.
La Chine retournera ensuite sur la Lune avec Chang’e-7 et Chang’e-8, entre 2026 et 2028 (ou potentiellement d’ici 2030). En 2028, il pourrait y avoir le lancement de Tianwen-3La mission Tianwen-3 a pour but de rapporter des échantillons de l’océan Indien. Mars et sera en concurrence directe avec le projet de retour d’échantillons de Mars de la NASA/ESA. À ce jour, aucun échantillon n’a jamais été ramené d’une autre planète. Les agences qui réussiront pourront donc aspirer à un nouveau record.
En 2030, un alunissage habité aura lieu sur la Lune et, quelques années plus tard, la base lunaire devrait commencer à être construite à la surface du satellite. Dans les années 1930, on assistera au lancement de Tianwen-4. Avec cette mission, le Chine aura pour objectif l’exploration de Jupiter. Il s’agira de la première mission de la nation à aller au-delà de Mars. Les futures missions de Tianwen s’intéresseront à d’autres géantes gazeuses et au système solaire externe.
À partir des années 1930, il y aura également une mission similaire à la mission DART de la NASA pour changer l’orbite d’un astéroïde. En outre, l’accent sera mis sur l’observation de l’activité solaire, l’étude de l’héliosphère et la découverte et l’analyse d’exoplanètes. Un nouveau satellite de communication appelé Queqiao-3 qui offrira une meilleure couverture pour les missions vers Mars et Vénus. Mais ce n’est pas tout.
La possible mission habitée vers Mars (source)
Avec les progrès technologiques, le défi sera d’amener l’être humain sur le marché. Mars. La Académie chinoise de technologie des véhicules de lancement (CALT) a montré un plan potentiel pour faire atterrir un équipage sur la planète rouge dans les années 1940/50. D’après ce qui a été montré, le Chine pourrait y parvenir en procédant à plusieurs lancements de lanceurs lourds, mais aussi en développant des systèmes d’armes de destruction massive. engins spatiaux avec propulsion nucléaire thermique e électricité nucléaire. L’assemblage en orbite et le ravitaillement en carburant ne manqueront pas pour simplifier les lancements depuis la Terre tout en séparant les lancements de fret et les lancements habités. Il est évident que ce projet ne se réalisera pas dans un avenir immédiat, les plans peuvent changer et les technologies pour ce voyage devront encore être développées.