Alors que certains nuages obscurcissent l’avenir de la mission Mars Sample Return (qui ne sera probablement pas annulée, mais qui pourrait être reportée), aujourd’hui, la capsule de Mission OSIRIS-REx de la NASA qui a apporté des échantillons collectés sur leastéroïde Bennu. Ce ne sont pas les premiers échantillons de ce type que l’humanité a réussi à ramener sur la planète, en fait les deux missions Hayabusa et Hayabusa2, mais ce sont les premiers pour l’agence spatiale américaine.
Connaître les astéroïdes en détail répond à plusieurs objectifs. Les astéroïdes astéroïdes représentent la réalité capsules temporelles en ce sens qu’ils sont apparus très tôt dans la vie du système solaire et qu’ils sont restés largement inchangés (à l’exception des interactions avec le vent solaire ou des impacts avec d’autres astéroïdes). Cela permet d’étudier ce qu’était le système solaire, de comprendre comment il a évolué et donc de comprendre l’évolution des planètes. En outre, le fait de disposer d’informations sur la composition du système solaire permet de mieux comprendre l’évolution des planètes. astéroïdes nous permet de mieux appréhender la possibilité d’un impact avec la Terre afin d’adopter la meilleure stratégie pour dévier son orbite (ce qui vient s’ajouter aux données DART de la NASA).
OSIRIS-REx : la capsule contenant des échantillons de l’astéroïde Bennu est arrivée sur Terre
La Mission OSIRIS-REx de la NASA a été lancée en septembre 2016 pour entamer son voyage vers l’étoile polaire.astéroïde Bennu. Outre la collecte d’échantillons à ramener sur Terre, la sonde a pu effectuer des mesures sur place afin de recueillir d’autres données qui viendront s’ajouter à celles issues de l’analyse des échantillons. En 2018, la sonde sonde spatiale a atteint sa cible, mais ce n’est qu’à la fin de l’année 2020 que des échantillons ont pu être prélevés.
Tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Le plus gros problème a été la non-fermeture du conteneur d’échantillons, qui aurait pu entraîner la perte de la cargaison. Avec un peu de travail supplémentaire, il a été possible de fermer correctement la capsule et de sécuriser la cargaison. La sonde OSIRIS-REx a ensuite quitté l’astéroïde en 2021, pour laisser la trace de l’astéroïde. avec les échantillons et poursuivra sa mission vers sa nouvelle cible, leastéroïde Apophis (rebaptisée OSIRIS-APEX) où elle effectuera une série d’analyses à partir de 2029, mais aucun échantillon ne sera prélevé.
Un modèle grandeur nature de la capsule, imprimé en 3D (source)
Vers 12h42 aujourd’hui (heure italienne), la capsule s’est détachée de la sonde (alors qu’elle se trouvait à environ 100 000 kilomètres de la Terre) pour réintégrer l’atmosphère terrestre dans le ciel de Californie. La capsule a transité au-dessus de San Francisco à une altitude de 120 km vers 16h42 pour atterrir en douceur dans le désert de l’Utah, près de Salt Lake City. L’atterrissage capsule contient un « panier » (appelé TAGSAM, Mécanisme d’acquisition d’échantillons Touch-and-Go) avec approx. 250 grammes de matériel provenant de laastéroïde Bennu mais une grande partie de l’espace est consacrée au bouclier thermique et au système de parachute pour un atterrissage réussi.
A 16:39 le capsule était à moins de 1000 km de la surface. Lors de son entrée dans l’atmosphère, elle a eu une vitesse initiale d’environ 44500 km/h avec un protection de frein qui a commencé à ralentir la descente vers le sol alors que la vitesse avait déjà diminué. Lorsque l’atterrissage a eu lieu à environ 6 km, le parachute principal s’est également ouvert (contre les 1,5 km prévus) à 16:48, lui permettant de toucher le sol à une vitesse inférieure à 1,5 km. 20 km/h vers 16h52. Selon les calculs préliminaires, la capsule aurait dû toucher le sol à 16h55, mais un éventuel problème avec le parapente et une ouverture précoce du parachute principal ont pu modifier le timing (environ trois minutes plus tôt). La rentrée a été surveillée par des caméras infrarouges, puis par des caméras visibles. L’équipe de récupération s’est entraînée ces derniers jours pour optimiser les opérations et quatre hélicoptères ont été déployés pour la récupération. La capsule ne sera pas ouverte immédiatement, mais seulement dans l’Utah Test and Training Range, où elle sera placée dans un plus grand conteneur rempli d’azote pour éviter toute contamination ou altération des molécules présentes.
Nous savons actuellement que leastéroïde Bennu objectif de la mission NASA OSIRIS-REx est essentiellement un ensemble de roches de différentes tailles maintenues ensemble par la gravité. Des traces d’interaction avec l’eau ont été trouvées dans un passé lointain, ainsi que des molécules organiques. Il y a quelques milliards d’années, il faisait probablement partie d’un astéroïde plus grand qui a subi un impact, dispersant de la matière qui a ensuite formé Bennu.