Comme nous l’avons écrit dans le passé (en référence à l’Europe et à l’ESA), le fait d’avoir une fusée spatiale L’absence de lien avec d’autres nations ou entreprises étrangères est une priorité pour les agences spatiales et les gouvernements. Cela leur permet d’éviter certains problèmes lors de la manipulation de charges utiles sensibles (liées à la sécurité nationale, par exemple) et d’améliorer leurs performances en matière de sécurité. savoir-faire dans un secteur de haute technologie et en pleine expansion. C’est pourquoi, malgré le fait que SpaceX ait effectivement changé le marché, l’accent est toujours mis sur les lanceurs qui ne sont pas liés à une entreprise américaine. Ces derniers jours, le lancement du Fusée spatiale japonaise JAXA H3 qui a réussi à atteindre l’orbite lors de sa deuxième tentative (vol d’essai H3 2).
Précédemment, cette vecteur spatialqui succède au H-IIA, n’avait pas réussi à atteindre l’orbite lors de sa première tentative de lancement il y a près d’un an. Le problème était lié au moteur LE-5B-3 du deuxième étage, qui ne s’était pas allumé correctement, entraînant l’activation du système FTS (système de fin de vol) et la destruction de la charge utile Advanced Land Observing Satellite-3 ou ALOS-3 (DAICHI-3), un satellite d’observation de la terre à coût élevé.
Afin d’éviter la destruction d’un autre satellite coûteux, des charges utiles moins onéreuses et adaptées au budget ont été choisies. Le lancement du fusée spatiale JAXA H3 a eu lieu à 1h22 le 16 février (heure italienne) depuis le centre spatial de Tanegashima, après un retard de deux jours dû à des conditions météorologiques défavorables.
Lors de la deuxième tentative de lancement, le propulseur du deuxième étage s’est allumé correctement et a réussi à placer la charge utile sur une orbite circulaire à 674 km, ce qui a permis la libération de la charge utile. Satellite Canon CE-SAT-1E dédié à la capture d’images de la Terre depuis l’espace (il s’agit toutefois d’une solution peu coûteuse). Il y avait également à bord un Cubesat TIRSAT qui, cependant, ne s’est pas séparé correctement de la scène.
Enfin, il existait une tige métallique pour simuler la masse d’un satellite (mais à un coût bien moindre). Ce système s’appelait Évaluation du véhicule Charge utile 4 ou VEP-4 et s’est ensuite séparée après le rallumage du moteur du deuxième étage. Le succès de la mission permettra au Japon d’utiliser ce lanceur pour de futurs lancements.
JAXA H3 est un fusée spatiale non réutilisable Elle mesure 57 mètres de haut (bien que dans des documents antérieurs elle ait été indiquée comme étant de 63 mètres) et a un diamètre de 5,2 mètres. Sa masse est de 574 tonnes et il existe des variantes avec ou sans boosters latéraux. À la base du premier étage se trouvent deux ou trois Propulseurs LE-9 utilisant de l’hydrogène et de l’oxygène liquides. Comme indiqué ci-dessus, le deuxième étage a un propulseur LE-5B-3 dérivé de celui des versions précédentes. Grâce aux nouveaux moteurs, il est capable d’emporter une charge utile de 6,5 tonnes en GTO contre 4 tonnes pour son prédécesseur.