Le Sondes spatiales jumelles Voyager ont été lancées depuis le NASA dès 1977 et aujourd’hui encore, bien que limités par l’arrêt de plusieurs systèmes pour économiser l’énergie du RTG (générateur thermoélectrique à radioisotope), ils continuent à fonctionner non sans problèmes. Depuis plusieurs mois NASA Voyager 1 est en proie à une problème qui ne lui permet pas de fonctionner correctement, mais l’agence spatiale n’a pas encore perdu l’espoir de rétablir une fonctionnalité complète.
Le problème est apparu en novembre 2023 et depuis lors, la sonde spatiale envoie un signal binaire dénué de sens au centre de contrôle par l’intermédiaire de l’interface utilisateur. Réseau Deep Space (dont les opérations sont visibles sur le site). La communication est compliquée par la distance d’env. 24 milliards de kilomètres de la Terre, les ingénieurs devant attendre 22,5 heures pour que le signal parvienne à la sonde et 22,5 heures pour recevoir la réponse. Tout cela sans tenir compte du fait que ces systèmes ont été conçus dans les années 1970 (et qu’ils ont déjà rencontré plusieurs problèmes par le passé).
NASA Voyager 1 : la recherche d’une solution se poursuit
Une fois de plus, l’accent est mis sur la Système de données de vol (abrégé en FDS), l’un des ordinateurs de bord de l’avion. NASA Voyager 1. Ce système est fondamental pour la sonde spatiale et gère les paquets de données, scientifiques et techniques, qui doivent être renvoyés sur Terre par l’intermédiaire de la station de réception. unité de modulation de télémétrie (TMU).
Le 1er mars, les ingénieurs ont envoyé une commande pour demander au FDS d’envoyer plusieurs séquences de son code. Le 3 mars, l’équipe a reçu des données du sonde spatiale et a constaté qu’une partie du code envoyé par laFDS différait du reste du signal (qui est encore illisible). Il ne s’agissait pas d’un code directement utilisable et il était en tout cas différent du code lorsque l’ordinateur fonctionnait correctement. Grâce au travail d’un ingénieur de la Réseau Deep Space le 10 mars, il a été découvert que ce code contenait la totalité de la mémoire du FDS.
Bien qu’il ne s’agisse pas encore d’une situation nominale, l’idée est maintenant de comparer le code (qui contient une séquence d’informations connue) avec celui de l’époque où l’ordinateur de NASA Voyager 1 fonctionnait correctement. Cela pourrait permettre de comprendre quelles sont les variables à l’intérieur et d’en connaître la cause afin de résoudre le problème. Nous ne savons pas si cette stratégie sera couronnée de succès, mais il s’agit néanmoins d’une voie possible pour une opération de récupération réussie.