Le retour à la page d’accueil Lune prend plus de temps que prévu (depuis le programme Constellation). Néanmoins, les efforts de la NASA et des autres agences impliquées devraient permettre d’amener deux astronautes sur le sol lunaire d’ici 2030. La prochaine mission est Artemis II prévue pour fin 2024 où, cependant, il n’y aura pas d’alunissage, mais quatre astronautes (trois américains et un canadien) effectueront les derniers tests en vue de la troisième mission, celle qui amènera effectivement deux astronautes sur le sol de la Terre. Lune.
Cette mission est officiellement prévue pour fin 2025, mais il est fort probable que nous assistions à un report au moins jusqu’en 2026, voire au-delà. Les raisons sont diverses et il est évident que, par rapport au programme Apollo, le budget est plus limité et les exigences en matière de sécurité énormément plus strictes. Les Le programme Artemis vise également à effectuer un séjour semi-stable sur notre satellite naturel. Un concept très différent et des exigences techniques différentes de celles d’Apollo. Quand verrons-nous un astronaute européen sur la Lune? Une réponse a été donnée par Josef Aschbacherdirecteur de l’ESA.
Des astronautes européens pour les missions Artemis sur la Lune
Le directeur de l’Agence spatiale européenne s’est entretenu avec Space.com sur la manière dont la Les astronautes européens s’envoleront avec les astronautes américains vers le Missions Artemis IV e Artemis V et cela semble donc exclure la possibilité que des astronautes de l’ESA soient présents lors de la mission de retour sur la Lune (la troisième).
Aschbacher déclaré « Je suis très heureux et très fier que la NASA compte sur l’Europe comme partenaire pour la fourniture d’éléments essentiels.. (…) Je ferai tout pour que notre engagement soit respecté »..
La possibilité de Les astronautes de l’ESA est lié à la fourniture de modules de service (ESM, Module de service européen) par l’agence en plus d’un module Gateway. De même, l’astronaute canadien a été choisi pour la seconde mission en raison de la fourniture du bras robotique Canadarm3 qui sera connecté à la passerelle lunaire.
Bien entendu, les noms de ceux qui pourront participer à ces missions ne sont pas encore connus. Compte tenu du calendrier et des années qui nous séparent de ces missions, il est possible que les astronautes soient choisis parmi la nouvelle classe présentée à la fin de l’année dernière, après un processus de sélection qui a duré plusieurs mois (parmi lesquels deux Italiens figurent parmi les réservistes). Outre les quatrième et cinquième missions, il y aura également une autre mission au cours de laquelle un autre astronaute de l’ESA mais le nom de celui-ci n’a pas encore été défini. Il ne reste donc plus qu’à attendre des nouvelles plus précises au cours des prochaines années.