Comme nous le savons, les temps ne sont pas les meilleurs pour l’Europe en ce qui concerne les fusées spatiales. Le lanceur lourd Ariane 6 ne volera pas avant juin de l’année prochaine (après des années de retard et des coûts qui pourraient être plus élevés que prévu), Ariane 5 n’est plus disponible après son dernier lancement ces derniers mois, Vega-C, après son accident en décembre 2022, ne volera pas avant fin 2024, et Vega-E est encore loin d’être opérationnelle. Les espoirs se sont donc portés sur Vegaune version obsolète de la vecteur moyen-léger à la disposition de l’ESA et d’autres partenaires institutionnels et commerciaux, tout en étant théoriquement remplacés par des versions plus récentes.
Nouveaux problèmes pour les fusées spatiales européennes : cette fois, c’est pour Vega
La mauvaise nouvelle, c’est que même pour cette fusée spatiale il y a eu des problèmes dans une série d’événements qui n’ont pas encore été officiellement confirmés par l’Agence spatiale européenne. La société italienne Avio. Selon le site European Spaceflight (après avoir écouté des sources anonymes et indépendantes) deux réservoirs lié à la page fusée spatiale qui devait être lancée au cours du premier semestre 2024. irrémédiablement endommagés en raison d’une erreur.
Il s’agit d’un problème grave car il met encore plus en péril le programme spatial indépendant de l’Europe, mais aussi en raison de la façon dont les événements se seraient déroulés. Si les événements s’étaient déroulés comme le rapportent les sources, deux des quatre réservoirs seraient disparus des entrepôts de Avio de Colleferro, l’entreprise se serait rendu compte au début du mois d’octobre que les composants manquaient. L’entreprise se serait rendu compte au début du mois d’octobre que les composants manquaient. Fusée spatiale Vega utilise quatre étages et les deux réservoirs seraient reliés au dernier étage AVUM, qui utilise quatre réservoirs pour stocker la diméthylhydrazine asymétrique et le tétroxyde d’azote qui sont ensuite brûlés par l’hélice RD-869, d’origine ukrainienne.
Le problème aurait été causé par des travaux de rénovation de la structure, qui ont également impliqué le déplacement des deux réservoirs. Ces réservoirs pour le dernier vol du Fusée spatiale Vega ne seraient alors pas inclus dans une liste de composants permettant de les suivre correctement.
Après une série de recherches, les deux réservoirs ont été retrouvés, mais ils étaient devenus inutilisables car ils avaient été écrasés et placés à côté d’autres déchets métalliques dans un site d’enfouissement. Les lignes de production des Fusées Vega de cette génération ont été mises hors service, et il ne sera donc pas possible de fabriquer deux réservoirs supplémentaires, surtout pas à court terme.
Toujours selon European Spaceflight, il semble que l’entreprise pourrait réutiliser les réservoirs qui ont été utilisés pour les premiers essais de Vega, mais qui sont inutilisés depuis plus d’une décennie. Une deuxième possibilité serait d’adapter l’étage supérieur Vega C AVUM+ aux autres étages de la génération précédente. Une solution qui n’est pas facile à mettre en œuvre et qui n’est pas sans risque d’échec.
Initialement, le dernier lancement d’un Fusée spatiale Vega était censée envoyer en orbite le Satellite de la biomasse pour l’ESA avec un contrat d’une valeur de 229 millions d’euros. Il s’agit donc d’une charge utile importante et la possibilité de la perdre doit être minimisée dans tous les cas. L’objectif du satellite d’observation de la Terre est lié à la connaissance de l’état des forêts et de leurs changements au moyen d’un radar à synthèse d’ouverture (SAR). La mission devrait avoir une durée minimale de cinq ans. Par la suite, il faudra toujours ESA aurait modifié cette stratégie en visant le lancement du satellite de détection multispectrale Sentinel-2C, dont la mise en orbite a toujours été prévue pour 2024. La définition de la feuille de route de lancements est encore en cours de définition en raison des problèmes rencontrés avec les différents lanceurs.
Comme toujours, la solution ne peut être « confions tout à SpaceX » ou à d’autres entreprises non européennes. Bien que SpaceX soit certainement une réalité solide, l’Europe a besoin d’un accès indépendant à l’espace afin de ne pas commettre la même erreur qu’avec la Russie et Roscosmos. Cependant, il sera nécessaire d’investir beaucoup plus d’argent et d’avoir une nouvelle gestion qui peut conduire à une plus grande compétitivité entre les différentes entreprises sans nécessairement s’appuyer sur de grands groupes tels qu’ArianeGroup. Cela prendra du temps, mais c’est la seule façon de faire prospérer un secteur stratégique tant sur le plan économique que politique.