Début avril, les trois entreprises ont été annoncées pour développer un Lunar Terrain Vehicle ou LTV (un rover lunaire à l’environnement non pressurisé) qui sera utilisé lors de la mission d’exploration de la Lune. Missions Artemis pour lesl’exploration de Lune au cours des prochaines années. Ces dernières heures, le Japon et les États-Unis ont signé un nouvel accord concernant les futures opérations sur le sol lunaire, qui comprendra également l’envoi d’une mission d’observation de la Terre. grand rover avec des environnements pressurisés et développé conjointement avec Toyota e Mitsubishi Heavy Industries (MHI).
Ce qui est encore plus intéressant, c’est qu’en retour, la NASA offrira la possibilité de deux astronautes de JAXA d’atterrir sur le sol lunaire. Si la Chine n’arrive pas la première (l’intention de la CNSA et de la CMSA est de toucher le sol lunaire d’ici à 2030), la premier astronaute non américain à arriver sur la surface lunaire sera Japonais. Lors de la conférence de presse conjointe du président américain Biden et du premier ministre japonais Kishida, il a été déclaré que « l’objectif commun est qu’un citoyen japonais soit le premier astronaute non américain à se poser sur la Lune lors d’une future mission Artemis, à condition que d’importants critères soient remplis »..
Artemis : un astronaute japonais sur la Lune avant les Européens
Actuellement, le Mission Artemis II (qui ne descendra pas à la surface et est prévue pour 2025) comprend trois astronautes américains et un astronaute canadien. Ce dernier a été choisi en échange du développement du bras robotique Canadarm3 de la Lunar Gateway. Le bras robotisé Mission Artemis III ne devrait comprendre que quatre astronautes américains, dont les noms seront probablement annoncés l’année prochaine.
Nous passerons ensuite à Artémis IV e Artemis V où des astronautes européens seront également présents, avec des représentants de l’Union européenne. ESA qui a annoncé que le protocole d’accord avec l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (ESA) avait été signé. NASA prévoit la possibilité de trois postes assignés, mais il a également été ajouté que les astronautes travailleront au Lunar Gateway.
On peut donc supposer que pendant Artemis IV il y aura deux astronautes américains, un astronaute japonais et un astronaute européen. Un astronaute américain et un astronaute japonais pourront descendre sur la surface lunaire à l’aide de l’atterrisseur lunaire de SpaceX, tandis que l’astronaute européen et un autre astronaute américain resteront à bord de l’Artemis IV. Passerelle lunaire. Avec Artemis V, cependant, ce pourrait être le tour d’une configuration avec deux astronautes américains et deux astronautes européens. L’autre astronaute japonais pourrait voler avec Artemis VI, complétant ainsi les arrangements actuels. Les plans doivent encore être vérifiés et ne peuvent donc être basés que sur les déclarations actuelles de la direction.
Selon les informations communiquées lors de la conférence de presse, la rover lunaire pressurisé développé au Japon, pourra fonctionner à la fois avec et sans équipage (comme les LTV). Les NASA Le projet de la NASA prévoit plutôt de lancer l’initiative rover grâce à un porteur lourd. Grâce à ce véhicule, il sera possible de astronautes se déplacent avec agilité sur le sol lunaire et retirent leur combinaison spatiale lorsqu’ils se trouvent dans le cockpit (avec système de survie intégré). Les spécifications actuelles indiquent la capacité d’accueillir deux astronautes pendant 30 jours. La livraison sur la surface lunaire est prévue avec Artemis VII et d’une durée d’environ 10 ans. De même, l JAXA fournira les systèmes de contrôle de l’environnement et de maintien des fonctions vitales de l’ISS. Passerelle lunaire ainsi que le ravitaillement des cargos.
Les accords signés ces jours-ci ne concernent pas seulement la Lune. Les JAXA et d’autres partenaires japonais participeront au développement du drone Dragonfly pour Titan ou du télescope spatial Nancy Grace Roman. Une autre collaboration concernera l’observatoire solaire SOLAR-C, qui recueillera des données sur l’atmosphère solaire grâce à l’acquisition d’images dans l’ultraviolet.