Lorsque l’on évoque les missions Artemis, on se réfère à la Lune, mais l’objectif ultime de ce programme spatial est d’amener la Terre sur la Lune. premier être humain à Marte. Un défi ambitieux qui prendra encore de nombreuses années (ou quelques décennies). Pour réussir, il nécessitera des technologies qui sont déjà testées sur le terrain et qui seront cruciales. Parmi celles-ci, l’expérience MOXIE (Mars Oxygen In-Situ Resource Utilisation Experiment), intégré dans le système d’observation de l’espace. Le rover Persévérance de la NASA.
L’objectif était de déterminer si leatmosphère martienne (composée principalement de dioxyde de carbone) pourrait fournir suffisamment de d’oxygène pour les missions futures. L’oxygène est essentiel à la fois pour créer des l’air respirable pour les astronautes en tant que propulseur pour les fusées spatiales. L’utilisation des ressources du site de destination permet de réduire la masse de la cargaison et donc de simplifier les missions en les rendant moins coûteuses et plus efficaces. Les résultats de l’expérience étant très encourageants, l’équipe a décidé d’y mettre un terme en vue de futures améliorations.
Pam Melroy (administrateur adjoint de la NASA) a déclaré que « Les performances impressionnantes de MOXIE montrent qu’il est possible d’extraire de l’oxygène de l’atmosphère de Mars – de l’oxygène qui pourrait aider à fournir de l’air respirable ou du propergol aux futurs astronautes. Le développement de technologies nous permettant d’utiliser les ressources de la Lune et de Mars est essentiel pour établir une présence lunaire à long terme, créer une économie lunaire robuste et nous permettre de soutenir une campagne d’exploration humaine précoce sur Mars »..
La persévérance de la NASA et l’expérience MOXIE sur l’oxygène
Selon les rapports du JPL de ces derniers jours, leexpérience MOXIE a été utilisée seize fois depuis Persévérance de la NASA a atterri sur la planète rouge. Bien que la rover n’a pas besoin de cet instrument pour fonctionner, il est conçu pour l’avenir. Selon les données obtenues, le fonctionnement de MOXIE a été encore meilleure que prévu.
Dans l’ensemble, cette expérience a permis de créer 122 grammes d’oxygène et, à l’efficacité maximale, a atteint 12 g/h (deux fois plus que prévu). La pureté des échantillons était de 98 % ou plus, ce qui garantit une excellente qualité en cas d’utilisation comme gaz propulseur ou pour la respiration humaine (mélangé à d’autres gaz tels que l’azote).
La dernière analyse a eu lieu le 7 août de cette année et a permis de produire 9,8 grammes d’oxygène. Le choix des ingénieurs a été de faire fonctionner MOXIE dans des conditions environnementales différentes et alors que les pressions de l’atmosphère martienne changent au fil des saisons, et alors que l’on est en train d’élaborer un plan de travail pour l’avenir. Persévérance de la NASA s’est déplacée à la surface.
Le principe de fonctionnement de cette expérience est de produire de l’oxygène moléculaire par un processus électrochimique impliquant la séparation d’un atome d’oxygène de molécules d’oxygène moléculaire. dioxyde de carbone. L’analyse du produit final a été effectuée à l’aide d’un système de détection intégré. Les ingénieurs ne pensent pas tant à une évolution de MOXIE au sens strict qu’à une version différente et efficace capable de générer beaucoup plus d’oxygène et de le liquéfier pour pouvoir le stocker.
Les scientifiques ne veulent pas l’utiliser pour créer une atmosphère martienne, car il ne serait de toute façon pas possible de la maintenir en raison de l’absence d’un champ magnétique planétaire suffisamment puissant pour empêcher le vent solaire de la détruire. Les astronautes devront toujours vivre à l’intérieur. des habitats artificiels mais peut en avoir d’autres chance de réussite.