La souplesse du télescope spatial James Webb a permis d’examiner l’exoplanète TRAPPIST-1 c Télescope spatial James Webb permet aux scientifiques d’étudier à la fois l’évolution de l’Univers et les objets célestes plus ou moins proches de la Terre. Grâce au potentiel offert par cet instrument scientifique (qui n’en est qu’au début de sa carrière), il est possible de détecter des molécules organiques dans des galaxies lointaines ou d’analyser les panaches d’eau d’Encelade (l’une des lunes de Saturne). La dernière innovation concerne leexoplanète TRAPPIST-1 c qui pourrait être très différente de ce à quoi les chercheurs s’attendaient.
Ce système planétaire est connu depuis longtemps et a été analysé par d’autres télescopes, ce qui nous a permis de caractériser ses différentes composantes. exoplanètes qui la composent afin de comprendre son potentiel en termes de développement de la vie mais aussi, plus généralement, de continuer à comprendre comment sont structurés les systèmes autres que celui que nous connaissons. Telles sont les nouvelles découvertes.
Le télescope spatial James Webb et l’exoplanète TRAPPIST-1 c
Ce système (composé d’au moins sept planètes) est situé à 40 années-lumière de la Terre, dans la constellation du Verseau. Il aurait été considéré comme TRAPPIST-1 c pourrait être une exoplanète semblable à Vénus, mais de nouvelles observations de l’exoplanète ont été faites. JWST semble réfuter cette affirmation. Les mesures semblent confirmer qu’il s’agit d’une planète dotée d’une fine atmosphère de dioxyde de carbone sans nuages. Une atmosphère très différente de celle de Vénus.
L’exoplanète rocheuse orbite autour d’une naine rose à 2,4 millions de km en 2,42 jours, ce qui lui permet d’avoir une température d’environ 107°C du côté éclairé, ce qui est relativement peu par rapport à d’autres planètes similaires. En particulier, la naine rouge est de type M (ultra-froide) avec une température de surface de 2276°C et une masse de 0,09 fois la masse du Soleil.
Pour le caractériser, les scientifiques ont utilisé MIRI (moyen infrarouge) et le filtre F1500W en mesurant à la fois l’émission lorsque la planète est proche de l’étoile et lorsque la planète est complètement cachée par l’étoile. En soustrayant la seconde valeur de la première, ils peuvent calculer la quantité infrarouge de la planète seule en déduisant sa température de surface.
Selon les mesures, TRAPPIST-1 c est leexoplanète rocheuse planète la plus froide jamais observée en tenant compte de la méthodologie de la photométrie lors d’une éclipse secondaire. En 2024, la télescope spatial James Webb sera utilisé pour caractériser complètement les orbites de TRAPPIST-1 b e TRAPPIST-1 c. Cela permettra de recueillir de nouvelles informations sur les températures diurnes et nocturnes et de comprendre comment les atmosphères peuvent être structurées.