I trous noirs comptent parmi les objets les plus étranges de notre univers. Ce n’est que depuis quelques années que nous avons la possibilité de les observer grâce aux nouveaux instruments mis à la disposition des scientifiques. Hier, le première image directe d’un trou noir et son jet relativiste. Il ne s’agit pas de Sagittarius A* (celui qui se trouve au centre de notre galaxie) mais de celui du galaxie M87également connue sous le nom de Messier 87. Les trou noir de cet objet céleste est la première image produite par le projet Event Horizon Telescope (EHT), publiée en 2019.
L’observation des structures qui se souviennent de la zone de l’horizon des événements (y compris les disques d’accrétion, les champs magnétiques et les jets relativistes) fournit des informations supplémentaires sur la façon dont ces objets célestes évoluent et se comportent. Cela permet de comprendre si les hypothèses et les théories rencontrent le monde réel ou s’il existe des différences entre ce qui est supposé/théorisé et ce qui est observé. C’est ce qui a été observé en 2018 et qui n’a été repris que maintenant dans une nouvelle étude scientifique.
Le trou noir M87 et son jet relativiste dans une nouvelle image
Telle qu’elle est rédigée, cette nouvelle image n’est pas dérivée de nouvelles données mais de données capturées en 2018 par le GMVA, de ALMA (par l’ESO) et enfin par le GLT. Bien que dans l’imagination commune le trous noirs ils attirent tout et « même la lumière ne peut pas sortir »En réalité, cette considération n’est que (partiellement) valable pour ce qui se trouve au-delà de l’horizon des événements. Les trous noirs peuvent être entourés d’un disque d’accrétion formé de gaz et d’autres matières, ils ont des champs magnétiques puissants et l’interaction avec ceux-ci peut créer des jets relativistes.
Cette situation est trou noir M87* situé au centre de la galaxie du même nom à 55 millions d’années-lumière de la Terre. Il s’agit d’un trou noir supermassif sachant qu’il a une masse de 6,5 milliards de masses solaires. Comprendre l’interaction de la matière avec ces environnements extrêmes, comment les jets se forment et se déplacent dans l’espace et d’autres informations permet aux scientifiques de se faire une meilleure idée de ce qui se passe dans l’Univers. Dans l’étude Une structure d’accrétion en forme d’anneau dans M87 reliant son trou noir et son jet une tentative est faite pour comprendre l’interaction entre jet relativiste et le trou noir d’origine.
Ru-Sen Lu (auteur principal) a déclaré ‘nous savons que les jets sont éjectés de la région entourant les trous noirs mais nous ne comprenons pas encore très bien comment ces jets sont éjectés. en fait se produire. Pour l’étudier directement, nous devons observer l’origine du jet au plus près du trou noir. ».
Sur l’image publiée hier, on peut voir comment la base du jet rejoint le disque d’accrétion. Avec les données dont disposaient les scientifiques auparavant et les analyses effectuées, l’accent avait été mis sur le trou noir unique ou sur le jet, mais dans le cas présent, c’est l’interaction entre les deux éléments qui était au centre de l’attention. focus.
On peut voir à gauche le trou noir d’où part le jet relativiste qui se déplace vers la droite de l’image. L’observation a été réalisée à l’aide des trois radiotélescopes à un Longueur d’onde de 3,5 mm (plus élevée que les 1,3 mm de l’EHT). Grâce à ces nouvelles analyses, il est possible de supposer que la quantité de matière tombant au-delà de l’horizon des événements est plus importante que ce qui avait été imaginé avec EHT. De nouvelles observations seront menées à l’avenir à différentes longueurs d’onde, ce qui permettra de caractériser la zone la plus interne du disque d’accrétion.