Il y a quelques dizaines de minutes, l Mission Juice de l’ESA en direction de Jupiter et en particulier pour l’exploration de ses lunes glacées (et avec Ganymède comme cible principale). Il s’agit d’un moment historique pour l’Europe spatiale, puisque c’est la première mission de l’Agence spatiale européenne (ESA).Agence spatiale européenne pour aller au-delà de la ceinture principale d’astéroïdes, alors qu’elle se concentrait auparavant sur la Lune, Mars, Vénus, Mercure et le Soleil.
Devant aller jusqu’à la géante gazeuse, l’attente sera longue puisque la mission consiste à atteindre Jupiter qu’en juillet 2031, alors qu’elle se mettait en orbite autour de Ganymède en décembre 2034. La NASA, la JAXA et l’ISA ont également contribué à la mission en embarquant certains instruments à bord de la sonde spatiale. Vous trouverez ci-dessous des informations générales sur la mission et le lancement.
La mission Juice de l’ESA est lancée : cap sur Jupiter et ses lunes glacées
Pour le lancement de la sonde européenne, l’équipe fiable de l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (ESA) a été mise à contribution. Le lanceur lourd Ariane 5 et il s’agit en particulier de l’avant-dernier (mission VA260, système de lancement L5120) qui sera construit après la nouvelle Ariane 6 (dont le développement et les essais ont pris du retard). Ce lanceur fusée spatiale a fonctionné pendant plusieurs années, atteignant un point culminant avec le lancement du grand télescope spatial James Webb à Noël 2021 et obtenant des résultats encore meilleurs que prévu.
Le lancement de ESA Juice était prévu pour hier, mais la présence d’éclairs dans la zone de l’aéroport international de Genève a entraîné une perte de temps et d’argent. Port spatial de la Guyane française a provoqué le report du départ au début de l’après-midi aujourd’hui. La mise en route des moteurs a eu lieu vers 14h14 (heure italienne), les deux propulseurs latéraux à poudre fournissant la plus grande partie de la poussée. Au moment du départ, la sonde spatiale avait une masse de 5,963 tonnes à pleine charge alors que, sans le propulseur, elle était de 2,325 tonnes. Ce qui est surprenant, ce sont les panneaux solaires qui, une fois déployés, seront de longue durée. 27,1 mètres. Cela s’explique par le faible rayonnement solaire qui atteint Jupiter par rapport aux planètes et aux zones plus proches, ce qui permet à la sonde de fonctionner correctement.
Si tout se passe comme prévu, à partir du moment du lancement, la sonde passera l’orbite lunaire en 32 heures et entrera dans une orbite solaire, quittant ainsi la sphère d’influence gravitationnelle de la Terre. Mais son voyage n’en sera qu’à ses débuts !
Atteindre Jupiter, Ganymède et d’autres lunes glacées, il faudra attendre plusieurs passages rapprochés d’autres planètes. En particulier, en août 2024, la fronde gravitationnelle de la Lune et de la Terre sera exploitée, en août 2025 celle de Vénus, en septembre 2026 celle de la Terre, en janvier 2029 à nouveau celle de la Terre, et en juillet 2031 jusqu’à Jupiter. Entre 2031 et 2034, il y aura 35 survols de la planète et de ses lunes (telles que Callisto et Europa) pour arriver en 2034 en orbite autour de Ganymède.
Parmi les instruments scientifiques à bord ESA JuiceLa NASA a fourni l’UVS et une partie du matériel pour deux instruments européens (RIME et PEP), la JAXA a fourni le matériel pour d’autres instruments (RPWI, GALA, PEP) tandis que l’ISA a fabriqué le matériel pour le 3GM. En général, les instruments sont les suivants
- système de caméra optique (JANUS)
- spectromètre visible/infrarouge (MAJIS)
- Spectrographe UV (UVS)
- instrument à ondes millimétriques (SWI)
- radar (RIME)
- interféromètre radio (PRIDE)
- altimètre laser (GALA)
- expérience radio-scientifique (3GM)
- magnétomètre (J-MAG)
- compteur de particules (PEP)
- instrument de mesure des ondes radio et plasma (RPWI)
En particulier Ganymède est au centre de l’attention des scientifiques car c’est le seul satellite naturel qui possède son propre champ magnétique et il fera l’objet de 12 survols de la Terre. sonde spatiale. La distance la plus courte jusqu’à la surface devrait être de 200 km, alors qu’en orbite elle sera généralement de 500 km et de 400 km lors des survols. Les analyses comprendront des données sur le champ magnétique, l’océan caché, des informations sur le noyau, le contenu en glace et des données historiques.
Parmi les défis Jus doivent surmonter sont les radiations de l’écosystème jovien, le froid et les fluctuations de température (de +250°C à -230°C), la distance par rapport à la Terre (un problème pour les antennes) et par rapport au Soleil (pour l’énergie). C’est pourquoi des systèmes et des protections ad hoc ont été développés pour garantir le fonctionnement pendant toutes ces années.