Au début du mois de mars, nous avons parlé de la rentrée dans l’atmosphère de la station spatiale internationale. bloc-batterie EP-9 délivré par le Station spatiale internationale pour se consumer dans l’atmosphère. Il s’agissait d’une rentrée planifiée mais incontrôlée, car la palette contenant le colis de piles usagées et l’ancienne génération ne disposait pas de systèmes permettant de modifier sa trajectoire. Au départ, tout semblait s’être passé correctement sans dommage o blessémais les choses auraient pu se passer différemment.
Selon les premiers rapports de Wink News, une partie de cette batterie de SSI aurait percé le toit d’une maison à Naples, en Floride. Actuellement, la NASA enquête en analysant le composant qui a été trouvé dans la maison de l’homme d’affaires de la famille Otero et il n’y a donc pas de certitude absolue qu’il s’agit bien d’un débris spatial. La bonne nouvelle est que personne n’a été blessé (ou pire) mais que le risque était élevé.
Dans la maison, il n’y avait alors que le fils de Alejandro Otero qui, hormis la frayeur, n’a pas été blessé. On pense qu’il s’agit d’une partie de la Batterie EP-9 de Station spatiale internationale Le moment de l’impact a été signalé à 20 h 34 le 8 mars (heure italienne), tandis que l’US Space Command a indiqué une rentrée dans l’atmosphère à 20 h 29 le même jour, dans une zone située au-dessus du golfe du Mexique.
L’heure précise dans la maison de Alejandro Otero a été signalée grâce au bruit généré par leimpact enregistré par un système domotique Nest. Compte tenu des quelques minutes de différence et de la zone d’impact, il est tout à fait plausible qu’il s’agisse d’un débris provenant de l’ISS.
Initialement Otero pensait qu’il s’agissait d’une météorite, mais il s’est avéré par la suite que le composant avait la forme d’un artefact et n’avait donc rien de naturel. Il faut tenir compte du fait que le bloc-batterie publié par Station spatiale internationale a eu un masse par 2.6 tonnes et sa structure peut avoir résisté à la rentrée dans l’atmosphère. Par exemple, lorsque les fusées spatiales rentrent dans l’atmosphère, certains composants sont beaucoup plus susceptibles de brûler complètement (comme les réservoirs) que d’autres (comme la section du moteur).
Lorsque le NASA nous saurons si l’on peut effectivement dire que la Famille Otero a été touchée par des débris spatiaux. Selon l’UNOOSA, cette information sera importante car elle aidera la compagnie d’assurance à déterminer qui devra payer pour réparer les dommages causés. En outre, cela pourrait permettre de repenser la manière dont d’autres rentrées devraient être traitées à l’avenir.