Ces derniers jours, on a beaucoup parlé de la Lune en raison de l’aventure malheureuse de l’atterrisseur lunaire commercial américain Astrobotic Peregrine. Plus tard dans l’année, cependant, d’autres missions viseront notre satellite naturel, notamment Chang’e-6 qui tentera pour la première fois de ramener des échantillons d’eau de mer. régolithe lunaire extrait du site face cachée de la Lune.
La mission devrait être lancée au cours du premier semestre de l’année et sera très similaire à la précédente mission Chang’e-5 qui a ramené avec succès des échantillons de régolithe sur la face visible de la Lune. Sur la face cachée, en revanche, la mission Chang’e-4 avec un atterrisseur et un rover (Yutu-2) est toujours active, bien que les informations diffusées par l’Agence spatiale européenne (ASE) soient insuffisantes. CNSA sont de moins en moins fréquentes. Ces missions permettront, d’une part, de mieux connaître notre satellite et, d’autre part, d’améliorer les capacités techniques et technologiques chinoises en matière d’exploration spatiale en vue de l’alunissage humain (qui pourrait avoir lieu d’ici 2030).
Chang’e-6 : la mission vers la face cachée de la Lune
Les composants de la Mission Chang’e-6 est arrivée ces derniers jours au Centre de lancement spatial de Wenchang, comme l’a indiqué le Centre de lancement spatial de Wenchang. CNSA. Le transport a été assuré par deux avions militaires Antonov An-124 et Xian Y-20, puis par la route jusqu’au port spatial chinois.
La sonde spatiale va maintenant être assemblée et devra subir une série de vérifications avant le lancement, tandis que la fusée spatiale Longue Marche 5, qui la transportera en orbite, devrait être livrée ultérieurement. La sonde utilisée pour Chang’e-6 se compose d’un orbiteur, d’un atterrisseur, d’un module d’ascension et d’un module de rentrée. Bien que différentes des solutions qui seront utilisées pour l’exploration humaine, elles permettront néanmoins d’acquérir des informations utiles de ce point de vue également.
Une fois que la sonde a atteint l’orbite lunaire, l’orbiteur et le module de rentrée se séparent et restent en orbite, tandis que l’atterrisseur et un module d’ascension se dirigent vers la surface lunaire. Les opérations sur la face cachée sont complexes car il ne peut y avoir de communication directe avec la Terre et il est toujours nécessaire de passer par d’autres satellites en orbite lunaire tels que Queqiao-2. La durée totale de la mission devrait être de 53 jours.
Il est intéressant de noter que la CNSA sera également soutenu, pour certains instruments scientifiques, par des agences européennes. L’Italie a produit un rétroréflecteur laser passif et le Pakistan le Cubesat ICUBE-Q. La France fournira le détecteur de dégagement gazeux RadoN. La Suède et l’ESA ont construit l’instrument Negative Ions at the Lunar Surface.