Les systèmes de positionnement par satellite étaient un atout militaire stratégique initialement réservé aux États-Unis et à la Russie, mais depuis 2003, un accord entre l’Union européenne et l’Agence spatiale européenne (ESA) a permis le lancement d’un programme visant à créer un système de positionnement par satellite à l’échelle européenne. GNSS – Système global de navigation par satellite – civil de fabrication européenne, avec la naissance de Galileo.
Galileo : un système de positionnement évolutif
Prévu pour 2019, le système a brûlé les étapes et fait ses débuts de manière anticipée, avec une entrée en service fin 2016. Le système peut compter sur 30 satellites en orbite (24 opérationnels plus 6 escortes) et offre un positionnement très précis, exempt de l’erreur qui a été initialement ajoutée intentionnellement au GPS pour un usage civil.
La précision de Galileo devrait augmenter grâce à la nouvelle génération de satellites, annoncée l’année dernière et qui entre maintenant en phase de production. Les nouveaux satellites Galileo G2 sera beaucoup plus grand que les modèles actuels (2 tonnes contre environ 700 kilogrammes), mais il apportera d’importantes innovations à bord, notamment des antennes plus puissantes, six horloges atomiques (au lieu de quatre) et une propulsion entièrement électrique.
Ils étaient prévus 12 satellites Galileo deuxième génération G2qui viendront s’ajouter aux satellites Galileo FOC Batch 3 actuellement opérationnels, dont la constellation est en voie d’achèvement. La production des satellites a été répartie entre deux fournisseurs : six d’entre eux seront chargés de Thales Alenia Space (basé en Italie) et six à Airbus Defence & ; Space (basé en Allemagne).
Galileo Second Generation G2 : Airbus a commencé la production
Propre Airbus a annoncé le début de la production des premiers satellites sur son site de Friedrichshafen, suite à l’arrivée de la première installation Flight Model de Zurich par Beyond Gravity. Une deuxième structure devrait arriver début 2024 et la troisième vers la fin de l’année prochaine.
Les nouveaux satellites visent à porter la précision du système de positionnement Galileo à l’échelle du décimètre et se caractérisent par une approche « entièrement numérique » qui permettra à ses capacités d’évoluer au fil du temps grâce à des reconfigurations à distance en orbite. Le lancement des premiers satellites de la nouvelle génération est prévu pour décembre 2024, avec une phase d’essai de deux ans.opérabilité estimée dans 15 ans.