Ces derniers jours, SpaceX a procédé à un nouvel essai de sa grande fusée spatiale entièrement réutilisable, Starship. Près d’une semaine plus tard, c’est au tour de la fusée Starship d’être testée. nouveau lanceur lourd Ariane 6 (non réutilisable) pour effectuer un test important en vue d’un premier vol en 2024. Comme on le sait, cette fusée spatiale, successeur d’Ariane 5, a plusieurs années de retard mais représente une opportunité importante pour l’Europe, l’Union européenne et la Communauté européenne.ESA e Arianespace d’avoir une certaine indépendance pour l’accès à l’espace.
Précédemment, un feu statique du moteur de l’étage supérieur, tandis que le 5 septembre, un incendie statique de Moteur Vulcain 2.1 de scène principale pour préparer le test de ce soir (heure italienne), qui a vu l’allumage du moteur principal pour la durée d’une hypothétique mission spatiale. Comme indiqué plus haut, il s’agissait d’un moment clé pour prouver que les systèmes au sol ainsi que ceux de la fusée spatiale fonctionnent correctement et sont presque prêts pour le premier lancement.
L’essai à chaud de la fusée spatiale européenne Ariane 6
Après un premier retard pour le début de l’essai au port spatial de Kourou en Guyane française, tout semblait se dérouler comme prévu. Le compte à rebours s’est arrêté à 2:42 avant l’allumage de l’engin spatial. Moteur Vulcain 2.1 en raison d’une anomalie dans la pression détectée pour l’hélium qui était différente de celle attendue (utilisé pour pressuriser les réservoirs d’ergols).
Pendant le test 150 tonnes de oxygène e hydrogène liquide (à des températures cryogéniques), le système d’allumage étant déplacé de la fusée à la tour de lancement, contrairement au Vulcain 2.0 utilisé sur Ariane 5. Le moteur principal est ainsi moins complexe et plus économique, avec une fiabilité possiblement plus élevée.
Le compte à rebours test par Ariane 6 a été remis à T -6:30 minutes pour relancer la phase finale de la séquence d’allumage. Pour cet essai, bien que montés, les quatre propulseurs latéraux à poudre, qui fournissent une grande partie de la poussée pour le décollage du lanceur lourd (qui peut être en configuration à quatre ou deux propulseurs), n’ont pas été allumés.
Toujours dans les dernières minutes du compte à rebours, l’ordinateur de bord a pris le contrôle de la séquence en analysant les différentes données provenant des capteurs et des sous-systèmes, s’assurant ainsi que la fusée spatiale pouvait décoller correctement. La durée totale prévue de l’essai était d’environ 7 minutes d’allumage et comprenait également plusieurs mouvements de tuyères pour des manœuvres de correction de trajectoire (comme s’il s’agissait d’une vraie mission). Trois minutes après l’allumage, dans le cas d’un véritable lancement, Ariane 6 se trouverait à une altitude de 100 km et le carénage s’ouvrirait à ce moment-là, laissant apparaître la charge utile.
Le test s’est déroulé correctement tout au long de son déroulement. Comme dans d’autres cas, les ingénieurs vont maintenant devoir revérifier les données recueillies pour s’assurer que tout s’est bien déroulé comme prévu. La prochaine étape consistera en un tir statique du moteur de l’étage supérieur à Lampoldshausen pour vérifier également ce dernier élément. Nous savons également que le développement du transporteur réutilisable européen Themis se poursuit (MT Aerospace a récemment montré les supports d’atterrissage), mais il ne remplacera pas le Ariane 6, qui restera la fusée spatiale phare de l’Europe pour les prochaines années.