Ces derniers jours, nous avons écrit sur les nouvelles images publiées par le télescope spatial James Webb. Télescope spatial James Webb qui concernaient l’amas globulaire Messier 92 (M92) ou les galaxies spirales NGC 1365, NGC 1433 et NGC 7496. Comme nous l’avons souligné à plusieurs reprises, ces images sont appréciables même par ceux qui ne suivent pas le monde de l’astronomie car elles sont assurément spectaculaires et frappantes (avec évidemment des retours scientifiques importants). Mais ce n’est pas toujours le cas.
Les données de l JWST peut également conduire à des images moins esthétiques et moins évocatrices, mais tout aussi importantes. L’une des « a fait le tour du Web » concerne en particulier une étude (toujours en cours d’élaboration) édition final) publié dans Nature traitant de certains galaxies notamment grand et massif mais aussi très vieux et peut changer, au moins en partie, comme nous l’avons fait. « imaginé » l’évolution de l’Univers primordial. Comme toujours, lorsqu’il est question d’hypothèses aussi importantes et de « choquantes » il faudra attendre de nouvelles analyses et de nouvelles données avant de changer complètement de théorie.
Le télescope spatial James Webb et les galaxies massives à l’origine de l’Univers
Ce n’est pas la première fois que le JWST sont associés à ce type de découvertes et d’hypothèses. Après tout, la capacité de « voir » dans l’infrarouge mieux que les autres instruments scientifiques dont nous disposons nous permet de collecter davantage de données sur les objets célestes avec redshift (redshift) élevé et ainsi plonger dans les premiers stades de l’Univers.
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L’étude est disponible dans Nature et s’intitule « Une population de galaxies massives candidates rouges ~600 Myr après le Big Bang ».. Comme le soulignent les scientifiques, ce qui a été découvert dans les données collectées par l’équipe du Télescope spatial James Webb sont des galaxies d’environ 10 milliards de masses solaires qui existeraient moins d’un milliard d’années après l’apparition de la Terre. Big Bang (en temps astronomique, c’est peu) est un fait inhabituel.
En particulier, nous nous sommes concentrés sur six galaxies présentant ces caractéristiques grâce aux données de l’instrument de recherche de l Cosmic Evolution Early Release Science (CEERS) de JWST. Cinq d’entre elles auraient des masses d’environ 10 milliards de masses solaires et une atteindrait 100 milliards de masses solaires. Toutes les étoiles ayant une redshift entre 7,4 et 9 et datant donc d’entre 500 millions d’années et 700 millions d’années après le Big Bang.
Par rapport à d’autres télescopes (Hubble, Spitzer), l’utilisation du filtre F410M par NIRCam permet une plus haute résolution. La galaxie la plus massive du néo-groupe est celle appelée 38094 qui voudrait 100 milliards de masses solaires et un redshift de 7,5. De manière surprenante, cette galaxie, bien qu’hypothétiquement très ancienne, serait plus massive que l’actuelle Voie lactée. Proche de 38094 il y aurait alors deux autres galaxies qui pourraient former un groupe. En général, pour toutes ces données, il faudra attendre une confirmation spectroscopique.
Comme indiqué dans l’étude « si le décalage vers le rouge et les masses sont corrects, alors la densité de masse dans les galaxies les plus massives dépasserait la densité de masse totale précédemment estimée ».. Si les données devaient être confirmées (ce qui n’est pas encore le cas), il y aurait un problème avec le modèle cosmologique Lambda-CDM. Les scientifiques spéculent qu’il pourrait également y avoir une sous-estimation de toutes les autres masses, modifiant ainsi la façon dont ces galaxies s’intègrent dans le paysage de l’Univers à cet âge. En général, on pense qu’il peut y avoir plus d’une influence entre les données qui ont pu être exagérées en raison de certaines altérations dans la détection.
L’aide pourrait venir de NIRSpec de Télescope spatial James Webb. Dans ce cas, il sera possible de mesurer le redshift plus précisément et ainsi avoir une meilleure interprétation des données recueillies. Rien n’a encore été définitivement clarifié, mais de nouvelles informations seront certainement nécessaires pour quelque chose qui serait certainement intéressant.