Comme nous le savons, les principales agences spatiales ont l’intention d’utiliser la station spatiale commerciale. Station spatiale internationale jusqu’en 2030 et la désorbitera en 2031 grâce à un module spécial que la NASA a proposé de produire dans les prochaines années. À partir de là, une nouvelle ère s’ouvrira où il y aura stations spatiales commerciales qui seront « loué » par diverses agences et entreprises privées. La station spatiale chinoise Tiangong restera en orbite, bien sûr, ainsi qu’une éventuelle station spatiale russe ROS.
Plusieurs projets ont été annoncés par diverses entreprises, mais le scepticisme est grand quant à la réalisation de toutes ces propositions. Parmi les nouveaux stations spatiales commerciales nous trouvons le Starlab réalisé par Voyager Space avec l’aide d’autres entreprises telles que Northrop Grumman, Lockheed Martin et Nanoracks. Ces derniers mois, Airbus Defence and Space a également rejoint ce groupe. Cette station spatiale pourrait être utilisée à l’avenir par l’ESA (Agence spatiale européenne) pour envoyer ses astronautes en orbite basse.
ESA, Airbus et Voyager Space : accord pour la station spatiale Starlab
Selon les rapports officiels de ces derniers jours, leAgence spatiale européenne, Airbus Defence and Space e Voyager Space ont signé un protocole d’accord en vue d’une collaboration qui permettra l’utilisation des technologies de l’information et de la communication (TIC). Starlab lorsque ce dernier sera opérationnel et que l’ISS n’existera plus.
L’objectif est de promouvoir le développement scientifique et technologique et les retombées que l’expérimentation dans le domaine de la recherche et du développement peut avoir. microgravité. Ainsi, l’Europe ne sera pas « coupée des opportunités offertes par le travail en orbite basse sans oublier son engagement dans les missions Artemis.
Toujours leESA lors du Sommet de l’espace à Séville (qui s’est achevé récemment) a également annoncé qu’elle lancerait un appel pour le développement d’un vaisseau spatial cargo destiné à approvisionner la base de données de l’Union européenne. Station spatiale internationale et pourrait également être utilisé pour Starlab en renforçant encore la collaboration avec Espace Voyager.
Josef Aschbacher (Directeur général de l’ESA) a déclaré « L’ESA apprécie l’initiative transatlantique de l’industrie pour la station spatiale commerciale Starlab, et le potentiel que sa forte empreinte européenne représente pour des contributions industrielles et institutionnelles européennes significatives à ladite station et à son utilisation. Nos équipes se réjouissent de travailler en étroite collaboration avec les équipes de Starlab ici en Europe et aux États-Unis..
Cette station devrait également être compatible avec SUSIE d’ArianeGroup, ce qui permettrait de lancer un vaisseau spatial de transport de fret et d’équipage en orbite terrestre basse à partir du port spatial européen. Cela permettra ESA et l’Europe une certaine flexibilité dans les opérations, même si le calendrier est incertain, tout comme les coûts des nouveaux véhicules et des structures secondaires.